EDF ENERGIES NOUVELLES met en service un parc éolien en Ecosse

26/10/2010 - 08:08 - Option Finance

(AOF) - EDF Energies Nouvelles a annoncé la mise en service du parc éolien de Burnfoot Hill en Ecosse, d'une capacité installée de 26 MW. Le parc éolien de Burnfoot Hill est situé dans le centre de l'Ecosse, au nord-ouest d'Edinburgh, dans le Clackmannanshire. Il compte treize éoliennes d'une puissance unitaire de 2 MW, fournies par le fabricant allemand REpower. Sa production annuelle sera équivalente à la consommation d'environ 20 000 foyers. Le projet de Burnfoot Hill a été développé et réalisé par EDF Energy Renewables. Cette co-entreprise, détenue à parts égales par EDF Energies Nouvelles et EDF Energy, a été créée en 2008 pour servir les ambitions communes des deux sociétés sur le marché des énergies renouvelables au Royaume-Uni. Cette nouvelle mise en service renforce la présence d'EDF Energies Nouvelles au Royaume-Uni, portant les capacités installées du Groupe dans le pays à 227,2 MW bruts (163,2 MW nets).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- C'est la valeur emblématique du secteur de l'électricité issue de la filière éolienne. La filiale à 50% d'EDF est présente sur l'ensemble de la chaîne, du développement d'un projet à la construction du parc éolien en passant par l'exploitation et la maintenance. - L'environnement macroéconomique et réglementaire est favorable à l'essor des énergies renouvelables sur le long terme. Le groupe est très majoritairement présent (environ 85% des capacités) dans des pays où les tarifs de rachats éoliens et photovoltaïques sont réglementés. Bien que l'éolien terrestre constitue l'axe prioritaire d'expansion, EDF EN cherche des relais de croissance (parc éolien offshore, production de biocarburants, développement dans le solaire photovoltaïque). L'adossement à EDF est un atout indéniable.

Les points faibles de la valeur

Le durcissement des conditions d'accès au crédit a rendu plus difficile le financement des projets. - Il existe un risque sur l'évolution du prix des turbines utilisées par EDF EN ainsi que sur l'approbation des plannings et des contrats par les différentes autorités. Le retard d'exécution du parc de Lakefield aux Etats-Unis aura un effet sur les résultats 2011. En Europe, la probable réalisation des objectifs 2020 pour l'Union Européenne (20% de la consommation énergétiques doit être d'origine renouvelable d'ici 2020) et des situations budgétaires difficiles ne militent pas en faveur de nouvelles mesures pour le secteur. Certains analystes n'excluent pas une nouvelle augmentation de capital d'ici 12 à 18 mois. Le contexte sectoriel et un début d'année modeste pour le groupe ne militent pas, selon les analystes, pour une réappréciation forte du titre.

Comment suivre la valeur

Investir aujourd'hui dans la filiale d'EDF consiste à parier sur la réussite de son plan ambitieux de développement à l'horizon 2012. - Le titre EDF EN a tendance à réagir positivement à l'annonce d'augmentations de la capacité de production du groupe alors que la demande en énergies renouvelables ne cesse de progresser. - Comme les autres groupes énergétiques, EDF EN bénéficie par ricochet des hauts niveaux atteints par les prix du pétrole, qui favorisent le développement d'énergies alternatives. - Le secteur de l'énergie et des services aux collectivités est dans une phase de consolidation. EDF EN pourrait se lancer dans des acquisitions à l'étranger afin de renforcer sa présence en Europe et aux Etats-Unis.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Le deuxième acteur mondial dans le domaine de l'électricité est né. Deux ans après la fusion entre Gaz de France et Suez, GDF Suez vient de reprendre le britannique International Power. Il est ainsi propulsé du neuvième au deuxième rang des producteurs mondiaux d'électricité, derrière EDF. Il devient également le leader mondial des groupes de services aux collectivités (utilities) en tenant compte de la production de gaz. Toutefois, cette opération va accroître la dette de GDF Suez, qui va passer de 33,5 à 42,4 milliards d'euros. Le groupe français compte donc lancer des cessions de 4 à 5 milliards d'euros. FTB/ACT/