STM : Didier Lamouche remplace Alain Dutheil au poste de directeur général

27/10/2010 - 10:10 - Option Finance

(AOF) - STMicroelectronics annonce ce jour la nomination de son nouveau Directeur Général (Chief Operating Officer), Alain Dutheil sera remplacé par Didier Lamouche. Alain Dutheil, qui occupait ce poste depuis 2005, a décidé de prendre sa retraite après 27 années passées au sein de la société. Didier Lamouche était membre du Conseil de surveillance de STMicroelectronics depuis avril 2006 avant de démissionner le 26 octobre 2010 en vue de sa nomination à ce poste. De 2004 à la mi-2010, Didier Lamouche a occupé le poste de Président-Directeur général du Groupe Bull, une entreprise mondiale présente sur l'ensemble de la chaîne de valeur informatique. Didier Lamouche rejoindra ST le 1er novembre 2010. Après une période de transition, il remplacera officiellement Alain Dutheil aux postes de Directeur général et de Vice-Président du Comité Stratégique, le 26 janvier 2011, immédiatement après la publication des résultats de la Société pour le quatrième trimestre et l'exercice 2010. Agé de 51 ans, Didier Lamouche est ingénieur de l'École Centrale de Lyon et titulaire d'un Doctorat en technologie des semi-conducteurs. Il a plus de 20 ans d'expérience acquise dans l'industrie des semi-conducteurs, occupant divers postes opérationnels et de direction générales.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- STMicroelectronics est le leader européen des semi-conducteurs et bénéficie de bonnes positions concurrentielles dans le monde, avec une cinquième place mondiale. - Ses ventes sont réparties de manière relativement équilibrée entre ses cinq secteurs d'activité. - STMicroelectronics est l'une des entreprises les plus innovantes de son marché. - Les importants efforts de restructuration réalisés par le groupe devraient lui permettre de sensiblement améliorer ses performances opérationnelles. Le groupe a déjà renoué avec les bénéfices au premier trimestre 2010. - Le secteur devrait renouer avec la croissance dès 2010, sous l'impulsion de la demande chinoise ainsi que du développement des smart phone, des écrans tactiles et netbooks. - La cession de Numonyx permet à STMicro de se séparer d'une activité peu rentable et soumise à de brusques retournements de la demande. - La remontée du cours du dollar comparé à l'euro est favorable à l'entreprise dont les coûts sont libellés en euros et les ventes en dollars. - Dans un contexte pourtant adverse, STMicro qui bénéficiait déjà d'un taux d'endettement très faible, a encore assaini son bilan avec une trésorerie nette de 566 millions de dollars à fin mars 2010.

Les points faibles de la valeur

- Les investisseurs peinent à croire au redressement, échaudés par plusieurs déceptions successives sur le titre. - L'objectif de gagner des parts de marché en 2010 peut être considéré comme ambitieux. - L'activité de STMicro reste très dépendante de l'état des secteurs automobile, informatique, industriel et grand public, qui sont très cycliques. - Le redressement de ST-Ericsson est compliqué. Les comptes de cette filiale ont, une nouvelle fois, pesé sur les performances du groupe. - Même si elle lui est favorable, la cession de Numonyx ne se concrétise pas par un apport en cash pour STMicro.

Comment suivre la valeur

- La structure de son activité rend l'entreprise très dépendante des secteurs des télécommunications, de l'électronique, de l'informatique et de l'automobile. - Les fluctuations du cours du dollar sont à surveiller car une variation de 1% du taux euro/dollar coûte de 8 à 10 millions de dollars de ventes. - Le secteur est cyclique et très lié à la conjoncture. - Le niveau des stocks mondiaux de semi-conducteurs est un bon indicateur car plus ce niveau est élevé plus la demande sera faible et plus les capacités de production sont excédentaires. - Le succès des nouveaux produits influera sur l'amélioration régulière des performances financières du groupe. - La société souhaite s'ouvrir à de nouveaux segments de marché comme ceux de l'énergie (produits pour consommer moins) et de la santé.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Le secteur regroupe les sociétés spécialisées dans le matériel électronique et celles axées sur l'électronique grand public. Les fabricants misent sur plusieurs éléments pour soutenir leurs performances à l'avenir. Les services payants leur permettraient de percevoir une commission. L'autre facteur est la télévision en 3D. Les intervenants misent enfin sur le livre numérique (e-reader), qui bénéficie d'un vrai engouement du fait d'une récente baisse des prix. FTB/ACT/