La CDA devient l'actionnaire unique des téléphériques de Val d'Isère

02/11/2010 - 18:17 - Option Finance

(AOF) - La Compagnie des Alpes (CDA) a acquis la participation de 40 % encore détenue par SOFIVAL dans la Société des Téléphériques de Val d'Isère (STVI). Avec ce rachat, la Compagnie des Alpes devient l'actionnaire unique de la Société des Téléphériques de VaI d'Isère. "La CDA et SOFIVAL ont décidé conjointement d'anticiper la mise en oeuvre de leurs accords de 2007, relatifs à la participation de 40 % encore détenue par SOFIVAL dans STVI", explique la Compagnie des Alpes dans un communiqué. L'achat de 60 % de la STVI par la CDA au 1er octobre 2007 était accompagné d'options d'achat/vente croisées échangées entre la CDA et SOFIVAL, fixant de manière irrévocable les termes et conditions (notamment en termes de date et de prix) de la reprise en 2013 par la CDA de la participation résiduelle de 40 % détenue par SOFIVAL, rappelle le communiqué. L'exercice anticipé de ces options permet à la CDA de disposer plus rapidement de la pleine maîtrise de la gestion de cette société. Elle permet aussi une clarification sur le plan juridique, financier et vis-à-vis des parties prenantes. Sur le plan comptable, la CDA intègre déjà depuis 2007 les comptes de STVI à 100%, sans prise en compte d'intérêts minoritaires. L'option d'achat/vente croisée fait l'objet d'une inscription en dette dans le bilan du groupe depuis la signature des accords de 2007. En conséquence, et compte tenu du prix convenu entre les parties (57 millions d'euros, payés intégralement en numéraire), le rachat anticipé par la CDA de la participation de 40 % détenue par SOFIVAL n'aura aucun impact significatif sur les résultats et le bilan du groupe, a souligné la Compagnie des Alpes.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

Le secrétaire général de l'OMT appelle à la prudence pour l'avenir du secteur, en rappelant qu'aux Etats-Unis et dans plusieurs grands pays européens la reprise de l'économie n'est pas encore très solide. Néanmoins, l'organisation maintient sa prévision de croissance pour 2010, comprise entre 3 et 4%, après un recul de 4,2% l'an passé. Pour améliorer leur rentabilité et mieux affronter les variations d'activité, les grands groupes hôteliers poursuivent une stratégie basée sur la cession d'une partie croissante de leur patrimoine. Au cours du premier semestre, Accor a modifié le statut de trente-huit de ses hôtels, désormais exploités en contrat de gestion ou en franchise. Grâce à ce désengagement, le groupe peut se désendetter. Le principal relais de croissance de l'industrie hôtelière se situe dans les pays émergents, où la clientèle des particuliers ne cesse de croître. La concurrence peut y être rude : en 2009, les enseignes chinoises Home Inns et Jin Jiang ont augmenté le nombre de leurs chambres de respectivement 70% et 16%. Pour réagir, les grandes chaînes internationales multiplient les projets. FTB/ACT/