(AOF / Funds) - Merci de bien noter l'orthographe exacte du PDG de BlackRock : Laurence D. Fink, et non Finck comme indiqué précédemment par erreur. BlackRock n'aurait jamais considéré acheter Man Group, le plus gros hedge fund au monde, a affirmé son PDG, Laurence D. Fink, dans une interview aux Echos, publiée mardi. A la question : êtes-vous intéressés par Man Group ? M. Fink a répondu : "Je peux vous le jurer : nous n'avons jamais, jamais regardé le dossier Man Group, même si nous aimons la société. Nous en sommes des investisseurs." BlackRock serait détenteur de 11,4% de Man Group. "En fait, je crois que le risque principal qui nous menace aujourd'hui n'est pas celui d'une rechute, mais d'un redémarrage plus rapide que prévu de l'activité. Pareil scénario provoquerait de gros dégâts parmi les investisseurs, dont la plupart sont surinvestis en obligations et très réticents à acheter des actions", a ajouté le gestionnaire à propos des recommandations d'investissement. Concernant l'assouplissement quantitatif qui devrait être renouvelé cette semaine aux Etats-Unis, M. Fink se dit "très mesuré sur le sujet". "Ce que veut Ben Bernanke, à mon avis, c'est doper la valeur des actions. Si les taux d'intérêt baissent (c'est ce qui devrait se passer avec le QE 2), les obligations d'Etat vont atteindre des prix prohibitifs et les investisseurs se tourneront vers les actions. Je constate d'ailleurs que les marchés boursiers américains sont montés de 12 % depuis l'annonce de ces mesures en septembre. Et ce mouvement devrait se poursuivre." "Aujourd'hui, les obligations sont trop chères. Elles concentrent l'attention des investisseurs. Alors que, à côté, les actions sont la classe d'actifs la plus mal valorisée. Nous y voyons là une source d'opportunités très importante." AUT/ACT