BUREAU VERITAS : croissance organique de 5,9% au troisième trimestre

03/11/2010 - 18:30 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a réalisé un chiffre d'affaires de 739,1 millions d'euros, en progression de 15,8% au troisième trimestre. La croissance organique du spécialiste de la certification s'est élevée à 5,9%, contre +2,5% au deuxième trimestre et -2,6% au premier trimestre 2010. " La croissance de notre activité a été très soutenue au troisième trimestre à +16%, avec une progression de l'ensemble des divisions et une stabilisation de l'activité Marine ", a commenté Frank Piedelièvre, PDG. La croissance organique 9 mois s'élève à 1,8%. En matière de perspectives, le spécialiste de la certification vise toujours une croissance totale du chiffre d'affaires supérieure à 10% au second semestre 2010. Sur l'ensemble de l'exercice 2010, Bureau Veritas anticipe une légère progression de la marge opérationnelle ajustée (en pourcentages du chiffre d'affaires) sur le périmètre organique. " L'année 2011 devrait bénéficier de l'amélioration des tendances observées sur la plupart des marchés, d'une exposition renforcée du groupe sur les zones à forte croissance et de l'intégration d'Inspectorate ", a ajouté le groupe.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Bureau Veritas détient une position clé de numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits pendant leur fabrication et durant toute leur durée de vie. Le groupe a un atout de poids face aux cycles économiques : plus de 40% de son chiffre d'affaires se fonde sur des contrats à long terme générateurs de revenus récurrents. - L'environnement est porteur avec une tendance structurelle à un renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs. Même en période de crise, les clients continuent à faire évaluer leurs produits et processus. La catastrophe écologique historique aux Etats-Unis avec la marée noire provoquée par l'explosion d'une plateforme de BP dans le Golfe du Mexique devrait se traduire par un renforcement des réglementations. Bureau Veritas paraît le plus à même d'en profiter car la société est très impliquée dans le contrôle des installations offshore en amont. Le groupe dispose de la capacité de faire passer des hausses de prix. Le groupe a réduit son endettement et devrait relancer activement sa stratégie de croissance externe en 2010. Bureau Veritas verse un dividende en hausse constante à ses actionnaires.

Les points faibles de la valeur

Le groupe est plus présent dans des secteurs cycliques que ses concurrents SGS et Intertek. Il est notamment exposé à la marine et à la construction, secteurs dont la décroissance devrait se poursuivre en 2010. - Le titre reste sous la menace de la cession potentielle d'une partie de la participation de Wendel.

Comment suivre la valeur

La valeur a un profil défensif - L'activité de Bureau Veritas est étroitement liée à la perpétuelle évolution des contraintes de sécurité réglementaires. - Bureau Veritas est sensible à l'évolution du dollar. Le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires hors d'Europe. - La stratégie de son principal actionnaire Wendel doit également être suivie. Le groupe présente un intérêt spéculatif avec un possible intérêt de son concurrent SGS à moyen terme selon certains analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux États-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%. FTB/ACT/