(AOF) - Lanson-BCC enregistre pour les neuf premiers mois 2010 une croissance de son chiffre d'affaires consolidé de 15,8 % à 167,5 millions d'euros. Le chiffre d'affaires consolidé du troisième trimestre 2010 s'élève à 63,16 millions d'euros, en hausse de 12,4 %, confirmant la bonne orientation de l'activité. En raison d'une meilleure consommation et d'un certain restockage des distributeurs, le marché des vins de Champagne est, au 30 septembre 2010, en progression de 21 % en volume (indication provisoire CIVC), alors qu'il ressortait, au 30 septembre 2009, en retrait de 17 % (source CIVC). Pour Lanson-BCC, les volumes des neuf premiers mois 2010 sont en progression de 7,5 % grâce à une croissance de l'export de 39 %, tandis que les volumes des neuf premiers mois 2009 étaient en progression de 3,3 % grâce à une croissance du marché français de 22 %. Hors activité de courtage - CGV -, traditionnellement fluctuante, le chiffre d'affaires consolidé du troisième trimestre 2010 s'élève à 60,14 millions d'euros, en hausse de 9,1 %. Le chiffre d'affaires consolidé des neuf premiers mois 2010 s'élève à 154,81 millions d'euros, en hausse de 8,7 %. Il convient de rappeler que le quatrième trimestre compte pour environ 45 à 50 % de la consommation des vins de Champagne. Le quatrième trimestre 2009 avait marqué une nette reprise des ventes. Un quatrième trimestre 2010 équivalent, pourrait, malgré la hausse du prix de revient des bouteilles commercialisées cette année et en dépit des perturbations des transports en octobre, permettre à Lanson-BCC de clôturer un exercice 2010 meilleur que celui de 2009.
Agroalimentaire
Le contexte est marqué par une volatilité des cours des matières premières. Les industriels de l'agroalimentaire s'adaptent en faisant preuve d'inventivité, à la fois sur le plan de leur portefeuille de produits et dans leurs relations avec les consommateurs. Selon certains spécialistes, plus de 80.000 innovations ont été recensées au niveau mondial l'an passé dans le domaine alimentaire, soit 15% de plus qu'en 2008. Le mouvement s'est poursuivi sur le premier semestre 2010. Les grands groupes cherchent ainsi à susciter l'appétit des consommateurs et à se différencier des marques de distributeurs. Côté débouchés, les industriels de l'agroalimentaire recherchent des relais de croissance en France en dehors des grandes surfaces, qui leur imposent une pression croissante. FTB/ACT/