(AOF) - Dreamnex a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 15,7 millions d'euros, en repli de 9,4%. L'activité services interactifs (88,5% du chiffre d'affaires), qui regroupe notamment les services de rencontre, de vidéo à la demande (VOD) et de webcams, a totalisé 13,9 millions d'euros, un chiffre en recul de 9,5%. " Les ventes du service de VOD sont en recul sur le trimestre, dans un marché sous la pression d'un environnement concurrentiel difficile, du fait de la démocratisation des sites gratuits, qui captent une partie de la clientèle et exacerbe l'agressivité des acteurs de la VOD payante ", a précisé le spécialiste du divertissement sur internet destiné aux consommateurs adultes. " Les activités de webcams sont relativement stables sur la période, marquées par le déploiement réussi des services sur mobile : après plusieurs mois de développement en interne, les services sont maintenant disponibles sur iPhones et smartphones, et même sur l'iPad ", a-t-il ajouté. Dreamnex a précisé que suite au rachat de la société E-tainment fin juillet, l'activité services interactifs intègre désormais le chiffre d'affaires réalisé sur des services de jeux d'argent, dont la contribution reste à ce jour marginale. L'activité vente de produits physiques (11,5% du chiffre d'affaires) s'est établie à 1,8 million d'euros, en recul de 8% par rapport. Commentant cette publication, Patrice Macar, PDG, a déclaré : " Malgré une activité toujours contrastée, nous réaffirmons notre confiance dans la capacité de DreamNex à dégager sur l'année une rentabilité opérationnelle supérieure à 20%. Au-delà de ces bonnes perspectives de résultats, de nouvelles voies de développement s'ouvrent actuellement, avec notre déploiement sur le marché des rencontres amoureuses, et dans l'univers des jeux d'argent ". Patrice Macar a confirmé le versement d'un dividende de 1,17 euros par action au titre du premier semestre 2010, qui sera versé le 7 janvier 2011.
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur Internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France. FTB/ACT/