(AOF / Funds) - "Nous sommes neutres pour les actions par rapport aux obligations", affirme ING IM dans sa lettre de novembre. Concernant les actions, le gestionnaire relève "une nouvelle saison bénéficiaire solide" et privilégie les marchés émergents, tout en favorisant une "surpondération des grandes capitalisations" et une "surpondération des valeurs de croissance par rapport aux valeurs de rendement". "Les obligations sont largement soutenues par l'assouplissement quantitatif", ajoute-t-il. "Tous les ingrédients sont réunis pour que 2011 s'avère une année favorable aux actions. La croissance bénéficiaire sera alimentée par quatre facteurs. Premièrement, la croissance économique positive (quoique inférieure au potentiel) des marchés développés ainsi que la solide croissance des marchés émergents auront un impact bénéfique sur les chiffres d'affaires (4-5%)." "Deuxièmement, les marges d'exploitation pourraient encore augmenter quelque peu (sans atteindre néanmoins les niveaux records de 2007) grâce à l'effet de levier opérationnel. Troisièmement, la baisse des charges d'intérêts aura un effet positif sur le coût de financement pendant plusieurs années." "Les programmes de rachat d'actions propres des sociétés, qui ont un impact bénéfique sur le bénéfice par action, constituent le quatrième facteur. En dehors de la croissance bénéficiaire, l'attrait des actions provient également de leurs valorisations. Aujourd'hui, le P/E historique est de 14,5 en Europe (contre 16,2 fin 2009) et de 16,3 aux Etats-Unis (21,8). Pour les marchés émergents, ce ratio est de 14,7 (15,9) et pour le Japon, il s'établit à 16,3 (34,2)." "Pour arriver à nos objectifs de cours de fin d'année, nous supposons que les P/E resteront à leurs niveaux actuels. En comparaison des niveaux actuels, nos objectifs de cours pour la fin 2011 impliquent de solides gains en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Les actions des marchés émergents sont les plus performantes." "En 2011, les marchés émergents seront l'un de nos trois thèmes d'investissement. Les deux autres sont la quête de rendement (ce qui a déjà été l'un de nos thèmes en 2010) et une augmentation des dépenses des entreprises. Bien que les actions des marchés émergents soient devenues fort prisées, les fondamentaux supérieurs de la région restent intacts, tandis que les valorisations demeurent attrayantes." AUT/ALO