DASSAULT SYSTEMES : Mammut Sports choisit sa solution ENOVIA V6

18/11/2010 - 15:12 - Option Finance

(AOF) - Dassault Systèmes a annoncé que Mammut Sports AG, fabricant suisse d'articles de sports de montagne, a choisi sa solution ENOVIA V6 intégrée à l'environnement Microsoft SQL Server 2008 pour gérer ses processus de développement, de la conception initiale des produits jusqu'à l'approvisionnement, la fabrication et les ventes. " L'utilisation d'ENOVIA V6 nous permet de réduire le cycle de développement, dans la mesure où les concepteurs peuvent accéder facilement aux précédentes données produits et les utiliser dans la conception d'un nouveau produit. ENOVIA améliore également la collaboration car toutes les données résident au même endroit et sont facilement accessibles pour tous les utilisateurs participant au processus de définition d'un produit ", a déclaré Josef Ling, responsable de la chaîne d'approvisionnement de Mammut Sport Group AG.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Dassault Systèmes est le leader mondial des solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM). - Le " business model " du groupe et la qualité de son management offrent une bonne visibilité sur l'activité. - Plus de 60% du chiffre d'affaires des logiciels provient des recettes récurrentes de licences, soit davantage que ses concurrents. La conception produits (Catia) représente encore près de 40% des ventes, mais les 60% restants sont réalisés sur des segments à plus fort potentiel : l'environnement collaboratif (Enovia), l'usine numérique (Delmia), la simulation (Simulia), l'entrée de gamme (Solidworks) et plus récemment le 3D pour tous (3Dvia). Le groupe est entré dans un nouveau cycle produits (V6), alors que la montée en puissance de la V5 n'est pas achevée. - Dassault Systèmes dispose d'une bonne capacité à conjuguer innovation et acquisition de technologies. Le projet d'acquisition d'Exalead, acteur français très innovant dans les moteurs de recherche, devrait permettre à Dassault Systèmes d'enrichir ses suites de solutions et d'apporter un avantage déterminant à ses clients à un moment où ceux-ci se heurtent au même problème : la richesse de l'information, la complexité de gestion de celle-ci et la nécessité de l'indexer. La situation financière est saine.

Les points faibles de la valeur

- Les marchés de la CAO et de la FAO sont matures. Les concurrents les plus proches du groupe sont encore puissants et ont stabilisé leurs parts de marché. Le groupe a subi de plein fouet les difficultés de l'industrie automobile (31% de des ventes) et de l'aéronautique (15%). Il cherche à diversifier sa clientèle : les activités non manufacturières pèsent désormais 20% des ventes, contre 10% en 2008. Cette diversification doit être encore renforcée. L'inconnue reste l'évolution de la conjoncture économique d'ici à 2014 qui peut encore peser sur les budgets d'innovation. Le groupe estime néanmoins que la reprise de la demande va se poursuivre de manière progressive, les clients ayant besoin d'innover, après près de deux ans de restrictions, quelle que soit l'évolution de l'économie mondiale.

Comment suivre la valeur

- A l'image du secteur informatique dans son ensemble, le marché des logiciels dépend des budgets informatiques des entreprises, eux-mêmes fonction de la conjoncture économique. Les entreprises placent de plus en plus le retour sur investissement au centre de leurs préoccupations. - Le groupe réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires en dollars, ce qui le rend très dépendant de l'évolution du billet vert. Le titre pourrait retrouver un intérêt spéculatif à moyen terme si Serge Dassault (43% du du capital) souhaitait terminer la restructuration de ses participations.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

Le cloud computing (qui consiste à externaliser les applications informatiques d'une entreprise en les stockant sur des serveurs à distance, accessibles via Internet) séduit de plus en plus. Selon une enquête IDC, pour la première fois en 2009, un nombre plus important d'applications ont été déployé sur le modèle de la virtualisation que dans un environnement classique client-serveur. Selon IDC, ce marché devrait représenter plus de 55 milliards de dollars en 2014, contre 16,5 l'an passé. Aujourd'hui les grands groupes sont également séduits. Alstom a opté pour l'offre en ligne de solutions de communications et de collaboration de Microsoft Online Services. L'objectif est d'équiper 60.000 postes de travail dans le monde. En temps de crise la problématique d'optimisation des coûts ne concerne donc pas seulement les plus petites structures. FTB/ACT/