(AOF) - Le bilan des cinq dernières séances est sévère sur les marchés européens. Le CAC 40 a perdu 0,84% vendredi, soit un repli hebdomadaire de 3,41% à 3 728,65 points. A New York, le Dow Jones s'apprête à clôturer la semaine sur une perte de 0,82% à 11 089,27 points. Le marché a été dominé par les inquiétudes concernant la crise de la dette en Irlande, et les risques de contagion aux pays les plus fragiles de la zone euro. Selon les informations du Financial Times Deutschland, plusieurs pays de la zone euro encourageraient le Portugal à solliciter une aide financière pour éviter à l'Espagne d'être contraint de faire également appel à un plan de soutien. Selon le quotidien allemand, une demande d'aide du Portugal serait bénéfique pour l'Espagne, qui est lourdement engagé dans ce pays. Le gouvernement portugais a aussitôt démenti cette information : " Cet article est complètement faux et ne repose sur rien ", a affirmé un porte-parole. De son côté, José Luis Rodriguez Zapatero, le chef du gouvernement espagnol, a pris les devants en déclarant qu'il écartait " absolument " l'éventualité d'un plan de sauvetage financier de l'Espagne. Il a affirmé qu'il n'y avait " aucun scénario " dans le sens d'un sauvetage du pays. Dans ce contexte, le secteur financier est tout particulièrement pénalisé, alors les investisseurs s'interrogeant sur l'exposition des banques à ces pays. Sur les cinq dernières séances, les plus fortes baisses de l'indice CAC 40 ont été enregistrées par BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole, qui ont chuté respectivement de 8,53%, de 8,20% et de 8,46%. La publication d'indicateurs économiques meilleurs que prévu cette semaine, comme la baisse plus forte que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, n'ont pas permis d'apaiser les craintes des investisseurs. FTB/MAF/500