(AOF) - Les marchés européens ont ouvert sur une note indécise avant d'osciller entre hausse et baisse tout au long de la matinée. En début d'après-midi, les indices ont cédé aux pressions baissières avec l'ouverture en repli de Wall Street. Vers 16h30, l'indice CAC 40 reculait de 0,36% à 3 623,89 points après être brièvement passé sous la barre des 3 600 points. De son côté, l'Eurotop 100 s'effritait de 0,11% à 2 229,14 points. Outre-Atlantique, le DowJones cédait 0,28% à 11 021,27 points. Les marchés sont toujours sous pression en raison des craintes qui continuent de peser sur la santé financière de la zone euro. Les coûts d'emprunts se sont envolés en Espagne et en Italie, mais également en France. La prime demandée par les investisseurs pour détenir des emprunts français à 10 ans par rapport aux emprunts allemands de même échéance a atteint aujourd'hui 59 points de base, soit un plus haut inédit depuis le mois d'avril 2009. Cette tendance s'explique selon Reuters par une rumeur de marché selon laquelle Standard & Poor's pourrait abaisser la perspective de sa note sur la dette de la France. Cette note est aujourd'hui à AAA avec une perspective stable. Dans ce contexte de défiance, les valeurs bancaires sont particulièrement pénalisées une fois de plus. Natixis recule de 3,55% tandis que BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole cèdent respectivement 3,25%, 3,21% et 2,66%. La publication aujourd'hui de chiffres économiques meilleurs que prévu aux Etats-Unis n'a pas amélioré la tendance. L'indice de confiance du consommateur du Conference Board est pourtant ressorti supérieur aux attentes. L'indice des directeurs d'achat de Chicago est également ressorti meilleur que prévu, à un plus haut inédit depuis le mois d'avril. FTB/MAF/