LAURENT PERRIER : dégradation de la rentabililté opérationnelle

01/12/2010 - 08:53 - Option Finance

(AOF) - Laurent Perrier a réalisé au premier semestre 2010/2011, clos fin septembre, un résultat net part du groupe de 2,96 millions d'euros, en hausse de 71,1%, et un résultat opérationnel courant de 10,03 millions d'euros, en progression de 10,1%. La marge opérationnelle s'est élevée à 12,3%, en retrait de 1,5 point. Le chiffre d'affaires a atteint 81,2 millions d'euros, en hausse de 23,2%, dont 37,6% d'effet volume, -15,7% d'effet prix/mix et 1,4% d'effet change. La maison de champagne a expliqué le repli de sa rentabilité par un effet prix/mix défavorable et le recul de 0,8 million d'euros de la marge vendange. Le cash flow net s'améliore de 28 millions d'euros par rapport au premier semestre de l'année précédente grâce à la moindre hausse saisonnière du besoin en fonds de roulement. Il s'est élevé à -17,2 millions d'euros. Concernant ses perspectives pour l'année 2010-2011, le groupe prévoit d'afficher une progression de son résultat net courant et une nouvelle amélioration du cash-flow net. Ce qui permettra à Laurent Perrier de continuer à se désendetter. La maison de champagne ajoute qu'il poursuivra ses investissements de développement de marque pour soutenir ses cuvées de prestige, en particulier la cuvée Grand Siècle en fin d'année. " Sur l'ensemble de l'exercice, ces dépenses ne devraient toutefois pas progresser significativement en valeur par rapport à l'exercice précédent ", précise le groupe. Ce dernier prépare également son expansion dans de nouvelles régions où la consommation de champagne est appelée à prendre de l'essor.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le contexte est marqué par une volatilité des cours des matières premières. Les industriels de l'agroalimentaire s'adaptent en faisant preuve d'inventivité, à la fois sur le plan de leur portefeuille de produits et dans leurs relations avec les consommateurs. Selon certains spécialistes, plus de 80.000 innovations ont été recensées au niveau mondial l'an passé dans le domaine alimentaire, soit 15% de plus qu'en 2008. Le mouvement s'est poursuivi sur le premier semestre 2010. Les grands groupes cherchent ainsi à susciter l'appétit des consommateurs et à se différencier des marques de distributeurs. Côté débouchés, les industriels de l'agroalimentaire recherchent des relais de croissance en France en dehors des grandes surfaces, qui leur imposent une pression croissante. FTB/ACT/