(AOF / Funds) - "Les investisseurs restent actuellement confrontés à des risques politiques et économiques élevés. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère qui nécessitera impérativement une coopération internationale plus étroite. Eu égard aux intérêts divergents des différents pays, ce processus risque d'être long et laborieux. L'émergence de cette nouvelle ère est surtout visible sur les marchés obligataires", note ING IM. "Alors qu'il n'y a pas si longtemps, il existait une nette distinction entre les obligations des pays de l'OCDE et les obligations des marchés émergents (risque plus élevé), cette distinction est en train de s'atténuer. Il suffit de penser, par exemple, aux obligations d'État européennes (notamment d'Irlande et du Portugal)." "Sur le plan économique, les autorités ne peuvent plus compter exclusivement sur l'arsenal de mesures traditionnelles dont les effets sont bien connus. Un exemple est le programme que la Réserve fédérale a entamé début novembre et dont l'objectif est de racheter des obligations d'État américaines pour un montant de 600 milliards de dollars (second assouplissement quantitatif)." "Dans notre scénario central (probabilité de 60%), nous distinguons de bonnes opportunités pour les actions, les valeurs immobilières et les matières premières. Nous sommes également positifs pour les obligations d'entreprises à haut rendement et les obligations des pays émergents en monnaies fortes et en devises locales." "Nos trois thèmes d'investissement sont la quête de rendement (actions à haut dividende, produits affichant un spread), les marchés émergents (actions et obligations des marchés émergents) et les dépenses des entreprises (rachats d'actions, augmentation du dividende, fusions et acquisitions). La façon dont les sociétés utiliseront leurs vastes moyens de trésorerie aura un impact majeur sur les marchés financiers." AUT/ALO