(AOF) - Derichebourg a dégagé sur l'exercice, clos fin septembre, un résultat net de l'ensemble consolidé de 61,5 millions d'euros, à comparer avec une perte de 179,1 millions d'euros, un an plus tôt. Le résultat opérationnel s'est élevé à 129,7 millions d'euros. Le groupe souligne qu'il compense la perte opérationnelle réalisée en 2009, 128,7 millions, dont 98%, était constituée par une dépréciation d'actifs dont l'appréciation de la valeur est tout autre à cette date. " Mais les règles IFRS ne permettent pas de reprendre tout ou parties des provisions devenues non nécessaires ", explique le groupe. Le chiffre d'affaires du groupe s'est élevé à 3,1 milliards d'euros, en hausse de 28%. Compte tenu de ses résultats, le groupe précise qu'il va assurer son désendettement au rythme des échéances prévues au contrat du crédit syndiqué. " Aussi il a bénéficié d'une décision unanime de ses partenaires financiers concernés pour le renouvellement de ses lignes de crédits confirmées pour le financement de son exploitation courante. Elles se partagent entre le crédit révolving et la ligne d'affacturage. Sa performance de l'exercice lui permet de respecter à nouveau le ratio de levier, initialement prévu dans son crédit syndiqué et de prévoir ainsi une économie substantielle de frais financiers évalué à 10 millions d'euros en année pleine dès le début du deuxième trimestre de son exercice social ", ajoute Derichebourg. Concernant ses perspectives, Derichebourg escompte une croissance du chiffre d'affaires et du résultat pour chacune des trois divisions. Le groupe ajoute qu'il continuera de privilégier sur l'exercice à venir le dégagement d'un free cash flow.
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux États-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%. FTB/ACT/