(AOF) - Le distributeur spécialisé dans les produits électroniques grand public Best Buy a lancé un avertissement sur ses résultats. Sur l'exercice 2011, le groupe vise désormais un bénéfice par action ajusté compris entre 3,20 et 3,40 dollars contre de 3,55 à 3,70 dollars auparavant. Le consensus Thomson Reuters s'élevait à 3,59 dollars. Best Buy a mis en cause des ventes inférieures aux attentes aux Etats-Unis qui n'ont été que partiellement compensées par la poursuite de l'amélioration de la rentabilité brute et le contrôle des coûts variables. Au troisième trimestre, clos fin novembre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 217 millions de dollars, soit 54 cents par action, à comparer avec 227 millions de dollars ou 53 cents, un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 11,89 milliards de dollars, en repli de 3,3% à surface comparable. Wall Street attendait respectivement 61 cents et 12,47 milliards de dollars.
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur Internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France. FTB/ACT/