'Le Monde' révélait en début de mois que l'enquête conduite actuellement par l'Autorité des Marchés Financiers sur les soupçons de délits d'initiés autour d'EADS, débutée au printemps 2006, concernerait 800 personnes. Le quotidien, qui ne citait pas ses sources, précisait cependant que seuls quelques dizaines de cas pourraient faire l'objet de poursuites. L'enquête rebondit d'ailleurs aujourd'hui avec l'annonce à la mi-journée d'une perquisition au siège parisien du groupe d'aéronautique et de défense, menée par le juge Philippe Courroye.
C'est encore 'Le Monde' qui l'annonce dans son édition du 13 décembre : l'AMF a notifié aux dirigeants d'EADS, le 4 décembre, l'extension de la saisine des enquêteurs au second semestre 2005. Elle était jusque-là limitée au 1er semestre 2006. "Après analyse du fonctionnement interne d'EADS et d'Airbus sur le dossier de l'A380, les enquêteurs paraissent avoir constaté que les discussions sur les retards sont antérieures à la période retenue dans un premier temps", écrit le quotidien, qui ajoute qu'EADS et ses deux actionnaires de référence, Lagardere et DaimlerChrysler devraient remettre, d'ici au 15 décembre, les procès-verbaux des comités exécutifs et d'audit et de conseil d'administration du groupe.
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