Ressources naturelles : Barings évite les secteurs de transformation

24/12/2010 - 10:11 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Les sociétés liées aux ressources naturelles ont peu évolué en novembre. L'opinion positive entourant la croissance des pays émergents et le récent prolongement du programme d'assouplissement quantitatif des États-Unis a été en partie contrecarrée par les craintes liées à la croissance des pays développés et à la crise de la dette souveraine en Europe", note Barings. "En dépit du redressement du dollar américain, les matières premières phares comme le pétrole brut et le cuivre ont enregistré des gains modestes en dollars, tandis que les matières premières organiques ont subi des prises de bénéfices après les solides performances des deux derniers mois." "Nous privilégions toujours les secteurs en amont, limités par le niveau d'offre, comme le minerai de fer, le charbon cokéfiable et le cuivre, et évitons les secteurs de transformation comme l'acier et l'aluminium. Dans le secteur énergétique, nous attendons une hausse cyclique et régulière des dépenses d'investissement qui favorisera les sociétés de services pétroliers. Dans ce segment, nous avons acheté la société norvégienne Acergy, estimant qu'elle est largement capable de faire croître le nombre de ses commandes, et nous avons renforcé nos lignes sur le charbon cokéfiable et le cuivre. Nous avons financé nos achats en réduisant les lignes sur Silver Wheaton (après des résultats très solides) et sur les sociétés pétrolières intégrées." "Nous pensons toujours que les perspectives des ressources naturelles (en tant que classes d'actifs) sont solides et attrayantes à long terme grâce, d'une part, à la tendance continue d'urbanisation et d'industrialisation de nombreux pays émergents et, d'autre part, à l'augmentation des enjeux et des coûts inhérents à l'exploration de nouvelles sources de matières premières. [-73]· court terme, malgré l'impact favorable de l'assouplissement quantitatif, la forte demande émergente et les restrictions liées au niveau de l'offre de plusieurs matières premières, nous pensons que les marchés resteront volatils car les données macro-économiques et la crise de la dette souveraine remettent en question la propension au risque des investisseurs." AUT/ALO