(AOF / Funds) - "Les marchés ont de nouveau connu un mois en dents de scie, progressant de manière significative grâce à l'impact favorable de la deuxième phase d'assouplissement quantitatif sur les actifs risqués comme les actions avant de reculer en raison des problèmes de dette souveraine de l'Irlande. Le sauvetage du pays n'est qu'un remède de courte durée face aux problèmes de toute l'Europe. Il ne s'agit pas d'une solution à long terme et, au bout du compte, les investisseurs reviendront tester la volonté de la région de protéger le Portugal, l'Espagne et probablement l'Italie", note Barings. "Nous envisageons l'or comme une bonne protection contre la dévaluation des devises, ce qui a eu un impact positif en novembre. Nous sommes restés positifs sur le secteur industriel. Les entreprises ont réduit leurs coûts au maximum et toute accélération de l'activité économique comme celle constatée aux États-Unis et dans certains pays européens produit un fort effet de levier. Nous maintenons une exposition limitée au secteur financier en raison de craintes selon lesquelles le système bancaire des pays développés n'est pas encore sorti d'affaire, ce que les bilans des sociétés du secteur semblent confirmer." "Les marchés restent binaires, c'est-à-dire que les investisseurs s'orientent vers les actifs risqués en pensant aux énormes volumes de liquidités que la Fed et la BCE sont disposées à injecter afin de soutenir les actions, ou vers les actifs non risqués en pensant aux problèmes systémiques qui persistent. Nous sommes optimistes et pensons que la reprise économique est bien réelle, même si elle est modérée. Les résultats des entreprises sont solides. Les valorisations sont soutenues car les actions sont bon marché. Les corrélations entre les différentes actions, après avoir atteint des niveaux record, s'amenuisent. Toutes ces conditions sont favorables pour les investisseurs axés sur la sélection de titres." AUT/ALO