Infrastructures et matières premières majeurs dans l'économie brésilienne

06/01/2011 - 15:27 - Option Finance

(AOF / Funds) - "L'économie brésilienne est diversifiée et largement portée par la demande intérieure ; les exportations représentent moins du quart de son PIB. La vigueur de cette demande intérieure explique en partie la reprise plus rapide de l'économie brésilienne par rapport à la plupart des autres économies internationales. La taille de son marché domestique crée des opportunités pour un grand nombre d'entreprises, notamment des prestataires de services financiers, des prestataires de santé, des sociétés de fabrication de cosmétiques et de boissons", note Jose Cuervo, de HSBC Global AM. "En outre, en accueillant sur son sol la Coupe du monde de la FIFA de 2014 ainsi que les Jeux Olympiques en 2016, il devrait investir de manière substantielle dans les infrastructures, ce qui devrait permettre de stimuler la croissance économique dans les prochaines années, et créer des conditions favorables à une croissance durable à long terme", ajoute le gérant du fonds HSBC GIF Brazil Equity. "Le Brésil devrait donc selon nous poursuivre son développement en investissant davantage dans ses infrastructures, comme en atteste sa grande campagne d'exploration pétrolière. Ces solides moteurs de croissance devraient permettre d'attirer les capitaux vers ce pays et lui assurer une position financière favorable." "Le Brésil est un important producteur et exportateur de matières premières. Le niveau élevé des cours des matières premières vient renforcer les fondamentaux de plus en plus solides en faveur du développement de la croissance intérieure. L'économie devrait donc vraisemblablement profiter d'une hausse de la demande mondiale, notamment chinoise, pour l'énergie, les métaux et autres matières premières." "Le Brésil doit se concentrer sur les trois facteurs porteurs du marché actuellement : les perspectives de la croissance mondiale, qui sont liées à la performance de la Chine et des États-Unis ; les fluctuations de l'aversion au risque en Europe qui peuvent avoir des répercussions sur le moral de l'économie brésilienne et qui devraient diminuer progressivement ; la croissance intérieure et l'inflation." Selon Jose Cuervo, "le marché n'a pas pris la pleine mesure des inquiétudes liées à l'inflation au Brésil, ce qui risque de restreindre sa performance au moins jusqu'à la première série de relèvements des taux d'intérêt. La lutte contre l'inflation par les méthodes traditionnelles (les taux d'intérêt) se traduit par une devise forte qui va à l'encontre de la politique monétaire du gouvernement. L'inflation est un problème majeur et se situe d'après nous à des niveaux supérieurs aux attentes du marché, d'où la nécessité d'une action supplémentaire du gouvernement". AUT/ALO