HSBC Global AM voit de bonnes perspectives pour les OII

10/01/2011 - 15:43 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Grâce à la deuxième série de mesures d'assouplissement, une puissante vague de liquidité déferlera. Surfer sur la vague de liquidité ne sera pas sans ses défis. Les rafales d'aversion pour le risque vont probablement continuer à grandir. Nous en passons quatre en revue : la probabilité d'une récession à double creux aux États-Unis ; la situation actuelle sur la périphérie de la zone euro ; les dommages collatéraux provoqués par les guerres des devises et le risque que posent les bulles d'actifs et l'inflation des marchés émergents", note Philip Poole, de HSBC Global AM. "En termes de fondamentaux, tant la croissance économique mondiale que celle des bénéfices des sociétés pourraient diminuer l'année prochaine, mais une récession double devrait probablement être évitée. "En 2011, l'inflation mondiale devrait stagner en grande partie mais le risque semble ici être orienté à la hausse, notamment pour les marchés émergents. La combinaison d'une croissance faible (pour modérer les marchés développés), d'une croissance forte (pour les marchés émergents) et d'un apport de liquidités mondiales devrait se révéler positive pour des actifs risqués. Les investisseurs qui sont à la recherche du rendement devraient continuer à s'orienter vers les actifs financiers et immobiliers des marchés émergents, et sélectionner les matières premières ainsi que les actifs des marchés développés." "Les placements relatifs aux matières premières, notamment les métaux, devraient rester bien soutenus dans cet environnement de liquidité de flux où la dépréciation des devises reste une préoccupation. De nombreuses valorisations des devises émergentes paraissent attractives et les rendements des marchés développés étant susceptibles de demeurer très faibles, la hausse des écarts de rendement semble conserver un attrait. Selon nos modèles quantitatifs, la création de valeur à long terme est actuellement faible sur les marchés des emprunts d'État des pays développés, ce qui nous pousse à privilégier les placements sur un horizon de 2 à 5 ans." "Dans la sphère du crédit, nos modèles émettent d'une manière générale des signaux positifs et les spreads de crédit des entreprises ont la possibilité de se resserrer davantage au fur et à mesure que les investisseurs tendent vers le rendement. La Russie semble bon marché en ce qui concerne les actions des marchés émergents par rapport à l'historique de ses propres échanges face à ses pairs tandis que l'Inde reste relativement tendue. La Chine et le Brésil apparaissent plus correctement valorisés." "Quelle que soit la correction du marché, une baisse des actions et des obligations émergentes sera probablement limitée par la volonté structurelle des investisseurs des marchés développés d'investir dans ces titres. La hausse de l'inflation des marchés émergents constitue un risque capital et les investisseurs devraient trouver une certaine protection grâce aux obligations indexées sur l'inflation tant qu'elles restent abordables. Nos modèles quantitatifs laissent présager un futur positif pour les obligations indexées sur l'inflation." AUT/ALO