(AOF) - Sodexo a annoncé une progression de 10,5% de son chiffre d'affaires à 4,268 milliards d'euros pour le premier trimestre 2010-2011, clos fin novembre, dont 4,7% de croissance interne. La branche Solutions de services sur site, qui regroupe la restauration et les services, a réalisé un chiffre d'affaires de 4,108 milliards d'euros et une croissance organique de 4,6%. La branche Solutions de motivations, qui regroupe les cartes et chèques services, a enregistré un chiffre d'affaires de 164 millions d'euros et une croissance organique de 7,2%. Sodexo a affiché une croissance organique de 3,9% en Amérique du Nord, de 3,6% en Europe continentale, de 1,8% au Royaume-Uni et Irlande et de 11% dans le reste du monde. Commentant ces chiffres, Michel Landel, directeur général de Sodexo, a déclaré : "Les trois premiers mois de l'exercice 2010-2011 sont conformes à nos attentes. (...) Si la conjoncture nous incite toujours à la prudence, nous réaffirmons nos objectifs pour l'année en cours et à moyen-terme". Sur cette exercice, le numéro deux mondial de la restauration vise une croissance interne du chiffre d'affaires comprise entre 3% et 4% et un résultat opérationnel en croissance de 10 % hors effets de change.
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux États-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%. FTB/ACT/