(AOF) - Le chiffre d'affaires de Damartex est ressorti à 385,3 millions d'euros sur le premier semestre, en hausse de 3,8% sur une base pro forma (+2,7% à taux de change constants dont +11,4% au premier trimestre et -2,4% au deuxième trimestre). Il se répartit à hauteur de 299,0 millions d'euros pour Damartex, en croissance de 2,3% dans son ancien périmètre, et 86,3 millions d'euros pour Afibel, en hausse de +4,3% (évolutions à taux de change constants). Le chiffre d'affaires pro forma des catalogues est passé de 264,1 millions d'euros à 270,2 millions d'euros (+2,3% dont +0,9% à taux de change constants). Le chiffre d'affaires pro forma des magasins est passé de 96,9 millions d'euros à 99,9 millions d'euros (+3,1% dont +3,0% à taux de change constants). " Il doit sa progression au redéploiement opéré par Da-mart en France avec 6 nouvelles ouvertures, portant à 84 le nombre de points de vente, et à l'adaptation de la politique commerciale en Belgique ", a expliqué la société. Le chiffre d'affaires pro forma du web est passé de 10,2 millions d'euros à 15,2 millions d'euros (+48,9% dont +48,1% à taux de change constants). " L'inflexion enregistrée sur les derniers mois était attendue. Elle s'explique en partie par le plan des actions commerciales, favorable au premier trimestre du fait de la volonté de réé-quilibrage de l'activité (envoi anticipé d'un catalogue clé au mois de septembre), et par l'effet de base, défavorable au deuxième trimestre du fait notamment de la configuration du calen-drier des saisons (comptabilisation d'une semaine de ventes supplémentaire l'an dernier sur la période correspondante) ", a commenté la société.
Pro forma : Se dit des comptes que publie une entreprise lorsqu'elle les a elle même retraités pour qu'ils soient à périmètre comparable. Ceci permet en particulier de comparer plus facilement les performances passées et présentes.
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur Internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France. FTB/ACT/