CESAR : Biscalux (D. Velasco) devient le premier actionnaire

27/01/2011 - 08:52 - Option Finance

(AOF) - Butler Capital Partners annonce la cession de sa participation de 12,66% dans la société César à la société Biscalux contrôlée par Daniel Velasco. " Cette acquisition de titres permet à la société Biscalux de détenir aujourd'hui environ 17,3% du capital de César et d'en devenir ainsi son principal actionnaire ", a précisé la société dans son communiqué. Biscalux a également acquis 7 millions de bons de souscription d'actions remboursables (BSAR) détenus par Butler Capital Partners et son fonds France Private Equity II. Biscalux précise qu'il n'exclut pas de poursuivre ses achats sur le marché, mais ne souhaite pas dépasser le seuil déclencheur d'une offre publique. La société précise que la prise de participation de Daniel Velasco dans la société César s'accompagnera d'une implication active dans la gouvernance de l'entreprise afin d'apporter toute son expertise du secteur du jouet. Daniel Velasco a été l'un des fondateurs et l'un des principaux managers du groupe de distribution Ludendo, dont une des enseignes est " La Grande Récré ". Le Conseil de Surveillance de César sera prochainement remanié, sa recomposition étant soumise au vote d'une prochaine assemblée générale.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

En Chine, puis au Bangladesh et au Cambodge, les ouvriers se sont révoltés contre le niveau de leur salaire, qu'ils jugent trop bas. Mi-septembre, au Cambodge, les grèves ont fait suite à la décision du gouvernement et des industriels de légèrement augmenter le salaire minimum pour les ouvriers de l'industrie du vêtement et de la chaussure de 50 à 61 dollars par mois. Or les syndicats réclamaient 93 dollars mensuels. La crise a sensiblement affecté le Cambodge, car ses exportations de textile vers les Etats-Unis et l'Union européenne, ses principaux clients, ont chuté de 23% en 2009. Plus de 90 usines ont fermé leurs portes, quelque 60.000 ouvriers (sur un total de 345.000) se trouvant ainsi au chômage. Craignant la concurrence des pays voisins (Vietnam, Indonésie, Bangladesh), les industriels n'ont toujours pas rétabli le paiement des heures supplémentaires. Selon certains économistes, ce dernier est pourtant essentiel à la survie des ouvriers. FTB/ACT/