ESSILOR signe 8 nouveaux partenariats dans le monde

27/01/2011 - 09:00 - Option Finance

(AOF) - Essilor a annoncé la signature de 8 nouveaux partenariats dans le monde, représentant un montant cumulé de chiffre d'affaires d'environ 40 millions d'euros en année pleine, dont les deux tiers dans des pays à forte croissance. Au Brésil, Essilor a signé trois nouvelles opérations avec d'importants laboratoires de prescription locaux. Le groupe a ainsi pris des participations majoritaires dans Embrapol Sul, situé dans la région de Paran[-96]  et réalisant environ 9,3 millions d'euros de chiffre d'affaires, dans Tecnolens (Bahia, 7,3 millions d'euros) et dans Farol (Rio Grande do Sul, 7,2 millions d'euros). Le groupe s'est également renforcé en Afrique du Sud en signant un partenariat avec Easy Vision, un distributeur de verres aux laboratoires indépendants réalisant un chiffre d'affaires de 1,5 million d'euros. En Inde, Essilor poursuit son déploiement géographique en prenant la majorité du capital de Prakash, un laboratoire de prescription réalisant 0,3 million d'euros de ventes annuelles. Aux Etats-Unis, Essilor of America a fait rentrer deux nouveaux partenaires dans son réseau de laboratoires. Il s'agit de Winchester Optical, situé dans l'Etat de New York et réalisant un chiffre d'affaires d'environ 9,3 millions de dollars, et de NEA Optical (Arkansas, 3,7 millions de dollars). En France, Essilor a pris une participation dans Essor, un distributeur de verres, réalisant plus de 5 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont une part importante aux Antilles. Essor renforcera l'offre du groupe dans le milieu de gamme, notamment auprès des opticiens indépendants.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

En Chine, puis au Bangladesh et au Cambodge, les ouvriers se sont révoltés contre le niveau de leur salaire, qu'ils jugent trop bas. Mi-septembre, au Cambodge, les grèves ont fait suite à la décision du gouvernement et des industriels de légèrement augmenter le salaire minimum pour les ouvriers de l'industrie du vêtement et de la chaussure de 50 à 61 dollars par mois. Or les syndicats réclamaient 93 dollars mensuels. La crise a sensiblement affecté le Cambodge, car ses exportations de textile vers les Etats-Unis et l'Union européenne, ses principaux clients, ont chuté de 23% en 2009. Plus de 90 usines ont fermé leurs portes, quelque 60.000 ouvriers (sur un total de 345.000) se trouvant ainsi au chômage. Craignant la concurrence des pays voisins (Vietnam, Indonésie, Bangladesh), les industriels n'ont toujours pas rétabli le paiement des heures supplémentaires. Selon certains économistes, ce dernier est pourtant essentiel à la survie des ouvriers. FTB/ACT/