Allemagne et Pays-Bas : DNCA Evolutif élargit sa zone d'investissement

27/01/2011 - 15:22 - Option Finance

(AOF / Funds) - "L'année 2010 a été marquée par une grande volatilité et aussi par une grande nouveauté : la remise en cause de la notion de taux sans risque. En effet, à l'avenir, les signatures d'Etats ne seront plus garantes de totale sécurité. La Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne sont les premiers pays menacés. Pour l'instant, l'Europe a tant bien que mal assuré la pérennité du système, en évitant un défaut de paiement mais nul ne sait si cette problématique ne reviendra pas en 2011", estiment Xavier Delaye et Augustin Picquendar, gérants du fonds DNCA Evolutif. "Autre nouveauté 2010 : le rôle prépondérant des pays émergents dans la reprise mondiale. En atteste la production mondiale de pétrole qui en 2011 dépassera son pic de 2007. Dans ce contexte, notre politique s'est traduite par une augmentation trop graduelle de notre exposition actions et par une sélection de valeurs défensives qui n'ont pas performé en cette année de reprise économique." "Mais, nous pensons que ce rattrapage pourrait s'effectuer à l'avenir. Nous vous rappelons que notre objectif principal est toujours d'optimiser le couple rendement/risque. Nous avons élargi notre zone d'investissements, en particulier vers l'Allemagne et vers les Pays-Bas. Il est important de noter que si la France a connu une piètre performance à cause de quelques poids lourds de la cote comme France Télécom, Total, Sanofi-Aventis, BNP Paribas ou GDF Suez avec une contribution négative de l'indice de 4%, d'autres pays comme l'Allemagne sont proches de leurs plus hauts historiques (contre 30% de baisse pour la France)." "Pour 2011 et les années à venir, il nous semble que les actions devraient être la classe d'actifs la plus rémunératrice pour plusieurs raisons : la croissance mondiale est toujours supérieure à 4% ; les entreprises ont des bilans sains et un taux de marge élevé (pour l'instant le partage de la valeur ajoutée se fait toujours aux profits des entreprises et au détriment des employés) ; les actions sont à des prix modestes par rapport aux autres classes d'actifs ; enfin, les obligations ne sont plus assez rémunératrices après l'exceptionnel parcours de 2009 et 2010." "Dans ces conditions, nous conservons une exposition actions élevée, en sachant que la volatilité pourrait être importante en cas de tensions sur les dettes souveraines européennes. Pour les investisseurs craignant les trous d'air, mieux vaut s'abstenir et se reporter sur des actifs moins risqués." AUT/ALO