SAFRAN : F. Mer a été élu président du Conseil de surveillance

13/12/2006 - 08:44 - Option Finance

(AOF) - Le Conseil de surveillance de Safran qui s'est réuni sous la présidence de Mario Colaiacovo a pris acte de la démission de ce dernier, à effet du 15 janvier 2007. Il demeure membre du Conseil de surveillance. Le Conseil de surveillance a élu Francis Mer, président du Conseil de surveillance, à effet du 16 janvier 2007. Francis Mer a été mandaté pour procéder sans délai à la recherche et à la sélection des futurs dirigeants exécutifs du groupe. Le Conseil a également pris acte de la démission du président du directoire, Jean-Paul Béchat, à effet du 2 septembre 2007. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

MOTS CLES DE L'ARTICLE

Conseil de surveillance

Le conseil de surveillance est un organe de la société anonyme, chargé du contrôle de la gestion de la société. En France, il comprend de 3 à 12 membres, désignés pour six ans par l'assemblée générale ordinaire. Il a pour fonctions de commenter le rapport de gestion du directoire, qu'il contrôle, de donner certaines autorisations, nommer les membres du directoire et en désigner le président.

ACTIVITE DE LA SOCIETE

SAFRAN est issu de la fusion de Sagem (deuxième groupe français de télécommunications, troisième groupe européen en électronique de défense et de sécurité) et de Snecma (groupe industriel aéronautique et spatial de premier plan, spécialisé dans la propulsion, les équipements et les services associés). Le Groupe , qui emploie plus de 56 000 personnes, est organisé en quatre branches d'activité : Propulsion aérospatiale, Communication, Equipements aérospatiaux, Défense Sécurité. Le groupe réalise 61 % de son chiffere d'affaires en Europe, 20 % aux Etats-Unis, 9 % en Asie et 10 % dans le reste du monde. L'actionnariat du groupe, en mai 2005, se répartissait entre le public (38,5 %), l'Etat (31,4 %), les salariés (19 %), Areva (7,4 %), BNP Paribas (1,7 %) et l'autocontrôle (2%).

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les forces de la valeur

- Safran dispose d'une solide base dans l'aéronautique et la défense au potentiel de développement substantiel. Safran est ainsi le 3ème acteur de l'industrie européenne de l'aéronautique/défense (derrière EADS et BAE). - La présence dans les communications et dans les métiers de la défense ainsi que la contribution importante des services permet de limiter l'exposition du groupe au cycle de l'aéronautique civile. - La biométrie devrait connaître un flux de nouvelles favorable en 2006 avec une accélération des appels d'offres européens et internationaux. - Le groupe bénéficie d'une capacité d'innovation qui s'appuie sur 14000 personnes dédiées à la R&D. - Le groupe présente une solidité financière qui repose sur un endettement limité et des cash flows récurrents élevés.

Les faiblesses de la valeur

- L'idée de fusionner Sagem et Snecma pour créer Safran a fortement surpris le marché d'autant plus que Snecma avait précédemment refusé une offre de rapprochement avec Thales, invoquant l'absence de logique industrielle de l'opération. La création de Safran résout un certain nombre de problèmes, mais la transaction apparaît, à la plupart des analystes, dénuée de toute logique industrielle sachant que le recoupement entre les activités de Sagem et Snecma est très limité. - L'effet de change reste un risque important pour le groupe, la faiblesse du dollar affectant la rentabilité. - La mauvaise santé des activités de téléphonie mobile de Safran pèse sur les comptes. L'activité devrait toutefois repasser dans le vert en 2006.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Certains analystes estiment qu'une rationalisation du portefeuille d'activités du groupe s'impose autour de quelques axes forts où il dispose d'un potentiel de développement notable. - Safran a annoncé en 2005 la signature de l'accord de cession de l'activité Câbles de Sagem Communication au Groupe General Cable. Le groupe a de plus décidé de consolider ses activités mobiles avec celles du chinois BIRD, partenaire de Sagem Communications depuis plusieurs années.