(AOF) - Proservia a réalisé en 2010 un résultat net de 2,65 millions d'euros contre une perte de 99 000 euros en 2009. Le résultat opérationnel atteint 2,5 millions (+275%), la marge d'exploitation de la société de services spécialisée dans les infrastructures et l'ingénierie de développement s'est donc nettement améliorée, et atteint 5,8% (hors WizTiVi) du chiffre d'affaires contre 3,2% en 2009. Sur le seul second semestre, elle atteint même près de 10% et confirme la validité de la politique de recentrage sur les métiers de base. La forte progression de la marge opérationnelle enregistrée au second semestre conforte la stratégie de recentrage sur les activités d'infrastructure opérée au cours de l'année 2010, notamment via la cession de WizTiVi. Le chiffre d'affaires consolidé s'est établi à 47,85 millions, en progression organique de 7,6% par rapport à 2009 et en croissance globale de 8,3%. Au second semestre 2010, Proservia enregistre une nette augmentation de 10,6% de son chiffre d'affaires par rapport au second semestre 2009, un retour à la croissance manifesté par une bonne résistance des activités, des succès commerciaux majeurs et une reprise significative du recrutement. Le groupe prévoit globalement pour 2011 une évolution favorable de ses activités. Proservia anticipe une accélération de sa croissance organique grâce notamment aux synergies développées avec ses filiales Ovialis et NetLevel. Le Groupe va poursuivre et intensifier sa politique de maîtrise des coûts afin de maintenir un objectif de marge entre 6 et 8% et conserver une structure financière solide.
Informatique - SSII
Les professionnels estiment que 2010 devrait être une année de transition car les carnets de commandes des sociétés françaises sont à nouveau remplis et que les clients dégèlent progressivement les prises de décision. Ils prévoient donc que le marché des logiciels et services devrait croître de 2,2% en France comme au niveau mondial, après un recul d'un peu plus de 3% en 2009. La reprise sera moins vigoureuse en Allemagne où elle n'atteindra que 1,6% et au Royaume-Uni où elle s'établira à 1,4%. La relance de l'emploi du secteur en France, qui a été entamée à la fin du second trimestre, devrait donc se poursuivre. FTB/ACT/