(AOF / Funds) - "Comme les gestionnaires des réserves se diversifient, l'EUR/USD ou plus précisément les parités EUR/Asie s'approchent un peu plus près des niveaux sur lesquels les investisseurs commencent à s'interroger sur la capacité des principales économies à financer leurs périphériques. L'Europe a besoin d'une part de l'exportation mondiale suffisante pour générer les revenus de ses périphériques, et ce d'autant plus lorsque les craintes de ralentissement de la croissance mondiale s'intensifient", note mercredi SG Cross Asset Research. "C'est un peu tiré par les cheveux car les pays émergents présentent des bilans très sains et importants qu'ils ont la possibilité d'utiliser en cas de besoin pour soutenir leur croissance. Nos modèles de niveaux extrêmes pour l'EUR/USD suggèrent que les niveaux aux alentours d'1,60 ne sont pas tenables (sur la base d'un modèle quantile)." "C'est la raison pour laquelle il est possible de vendre l'appréciation de l'EUR/USD pour couvrir les positions de crédit des périphériques européens et en particulier ceux qui sont menacés d'une éventuelle contagion. Le prix du risque au sein de l'espace de vol peut être soutenu en pensant qu'un CDS souverain est une probabilité de défaut ou de delta et en excluant l'hypothèse de vol selon le modèle Merton. Cette idée serait une grande idée si nous disposions de temps et de patience." "Les vols EUR/USD à la hausse sous-estiment les risques et que les vols EUR/CHF ATM qui sont employées en tant que couvertures contre les périphériques surestiment ce risque. Par conséquent, un arbitrage est à réaliser entre les trois actifs." AUT/ALO