INGENICO : nominations au conseil de direction

03/05/2011 - 08:54 - Option Finance

(AOF) - Ingenico, leader mondial des solutions de paiement, a procédé à des nominations au sein de son conseil de direction. Pierre-Antoine Vacheron, EVP Finance et Support, est nommé EVP région Europe-SEPA. Cette région qui a connu une dynamique de croissance positive confirmée au cours du premier trimestre 2011 est la plus importante du groupe avec près de la moitié de son chiffre d'affaires. Pour le remplacer dans ses fonctions, Jean-Yves Schapiro rejoint le groupe début mai comme EVP et CFO (Chief Financial Officer). Jean-Yves Schapiro, 57 ans, apporte une longue expérience au sein de directions financières. Siegfried Heimgärtner, que remplace Pierre-Antoine Vacheron, prend les fonctions d'EVP, " Chief of Staff " de la Présidence. Il appuiera notamment la réflexion stratégique accompagnant le développement du groupe. "Je suis heureux de pouvoir annoncer ces nominations au sein de notre direction " déclare Philippe Lazare, PDG d'Ingenico " Je compte sur le dynamisme de Pierre-Antoine Vacheron à la tête de la région la plus importante de notre groupe, notamment pour conduire avec succès l'évolution de notre offre de services. De part son expérience, Jean-Yves Schapiro saura mener les opérations financières et le changement de profil de notre groupe. Enfin, je compte sur l'expérience de Siegfried Heimgärtner pour appuyer notre développement stratégique"

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Ingenico est le leader des solutions de paiement sécurisées avec une gamme complète de produits et une présence mondiale ; - La stratégie d'Ingenico depuis deux ans est d'arriver à trouver les moyens d'aller vers un modèle économique de rémunération sur le volume de transactions plutôt que sur la rémunération des ventes de terminaux ; - D'où une incursion progressive dans les services de paiement, activité plus margée, accélérée par l'acquisition fin 2009 de l'allemand Easycash. Deux nouvelles acquisitions ont été réalisées début juillet, à Singapour et en Espagne ; - La part de l'activité Services doit ainsi passer de 20% du CA en 2009 à 40% en 2013. Cela devrait s'accompagner d'une revalorisation en Bourse ; - La poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV (Europay MasterCard Visa) mais aussi la forte croissance de secteurs en devenir, comme le commerce mobile sécurisé et l'identité électronique, ainsi que l'équipement rapide des pays émergents, soutiennent la croissance du groupe ; - L'acquisition, en 2008, de 55% du chinois Fujian Landi permet à Ingenico de se positionner sur un marché qui affiche une croissance des ventes de 20% par an ; - Le groupe bénéficie d'une forte capacité d'innovation. Le budget R&D représente plus de 8% de son chiffre d'affaires ; - La stratégie du groupe est considérée comme lisible ; - La situation financière du groupe est saine.

Les points faibles de la valeur

- La visibilité reste faible sur la reprise des commandes des grands comptes ; - Les synergies attendues de l'acquisition d'Easycash ne sont pas encore chiffrées ; - A terme, les opérateurs télécoms, qui souhaitent faire du téléphone portable un moyen de paiement, pourraient représenter une menace pour le groupe.

Comment suivre la valeur

- Si le marché américain est porteur dans le domaine des terminaux de paiement, l'exposition du groupe à cette zone lui confère une sensibilité au dollar ; - Le groupe se dit prêt à réaliser de nouvelles opérations de croissance externe ; - Le capital pourrait évoluer comme l'a démontré la spéculation de décembre 2010. Safran est vendeur de sa participation. Mais l'Etat français veut sécuriser le capital d'Ingenico et n'acceptera pas un raid de la part d'une société étrangère, ce qui pourrait faire fuir les prédateurs. Le FSI pourrait donc racheter cette participation.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les professionnels estiment que 2010 devrait être une année de transition car les carnets de commandes des sociétés françaises sont à nouveau remplis et que les clients dégèlent progressivement les prises de décision. Ils prévoient donc que le marché des logiciels et services devrait croître de 2,2% en France comme au niveau mondial, après un recul d'un peu plus de 3% en 2009. La reprise sera moins vigoureuse en Allemagne où elle n'atteindra que 1,6% et au Royaume-Uni où elle s'établira à 1,4%. La relance de l'emploi du secteur en France, qui a été entamée à la fin du second trimestre, devrait donc se poursuivre. FTB/ACT/