(AOF / Funds) - "La thématique du pricing power est au coeur des publications des entreprises mais affecte-t-elle le comportement des marchés ? Nous avons comparé la performance des secteurs ayant la capacité de relever leurs prix de vente et celle de ceux subissant de forte pression sur leur prix de vente. Parmi les secteurs price takers, qui subissent une forte pression sur leurs marges, nous pouvons citer la distribution, l'agroalimentaire, les voyages et les loisirs, la santé, les utilities, l'automobile...", note Aurel BGC. "Par contre, les secteurs pricing power sont les producteurs de matières premières, les pétroliers, la chimie, l'industrie, le luxe..." "Nous avons exclu les secteurs financier et technologique de notre échantillon, car ils ne répondent pas à cette logique. Nous avons équipondéré les secteurs dans nos deux indices. Au total, les investisseurs ont clairement privilégié ces derniers mois les secteurs capables de relever leurs prix de vente. La surperformance des secteurs pricing power est forte depuis le début de la remontée des prix de matières première. Toutefois, sur la période récente, depuis le début de la publication des résultats trimestriel des entreprises américaines, les deux types de secteur évoluent sur le même rythme." "L'écart de performance boursière est faible. Les investisseurs semblent dans l'attente sous-pondérer cette thématique. En effet, si effectivement l'économie européenne ralentit, la transmission des hausses des prix sera plus difficile et, surtout, les ventes en volume pourraient devenir moins dynamiques. Mais, sans un violent recul des prix des matières premières industrielles et agricoles, ainsi que du pétrole, nous privilégions les secteurs ayant un fort pricing power sur les price takers. En effet, les craintes sur les marges devraient encore peser sur la performance relative des price takers dans les prochains mois." AUT/ALO