Obligations suédoises et norvégiennes comme alternatives (Nordea)

03/05/2011 - 17:39 - Option Finance

(AOF / Funds) - "En dépit de nouvelles mesures de soutien préparées conjointement par l'UE et le FMI, le refinancement des Etats périphériques de la zone euro reste critique. Les spreads de crédit des dettes grecque et portugaise se sont à nouveau élargis, atteignant respectivement des taux records de 15,9% et 9,4% (obligations à dix ans). D'autant que ces conditions d'emprunts sont alourdies par la récente hausse des taux de la BCE, visant à lutter contre l'inflation, mais contribuant parallèlement au renchérissement de la dette de tous les pays appartenant à la zone euro", écrit Nordea. "Face à ces facteurs d'incertitude, les investisseurs sont plus que jamais à la recherche d'alternatives à la monnaie unique. De ce point de vue, les obligations émises par la Suède et par la Norvège offrent des solutions de diversification attractives." "Appartenant à l'UE, la Suède et la Norvège n'ont pas rejoint l'euro en 1999. Ces deux pays sont restés souverains en conservant leur monnaie et le contrôle de leur politique monétaire. Ainsi, pour contenir l'inflation engendrée par une forte croissance depuis mi-2009, la Riksbank vient de relever son taux d'intérêt directeur pour la sixième fois (à 1,75%) et la Norges Bank a déjà relevé le sien à trois reprises (à 2%)." "Ce processus de renchérissement du loyer de l'argent et d'appréciation des devises nordiques devrait se poursuivre. En effet, les économies nordiques ont accéléré le rythme en 2010, emmenées par la Suède, qui a enregistré un taux de croissance record de 5,5%. Ces pays se trouvent dans une situation très enviable grâce à une croissance tirée par les marchés émergents, des finances publiques saines et le rebond de leur demande intérieure." AUT/ALO