BUREAU VERITAS : hausse de 6,5% des ventes au premier trimestre

04/05/2011 - 18:07 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a publié un chiffre d'affaires de 775 millions d'euros au premier trimestre, en hausse de 23,2% à données publiées et de 6,5% en données organiques. Le groupe table en 2011 sur une forte croissance de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel ajusté. Cette hausse devrait selon lui être liée d'une part à l'impact de la consolidation en année pleine des acquisitions réalisées à ce jour, et d'autre part à une croissance organique supérieure à celle de l'an dernier dans la continuité du second semestre 2010. Ces perspectives sont en ligne avec les objectifs 2006-2011 définis lors de l'introduction en bourse, en octobre 2007, rappelle le groupe. Ces objectifs visaient un doublement du chiffre d'affaires à taux de changes constants, une amélioration de la marge opérationnelle ajustée de 150 points de base (soit 16%) et une croissance moyenne annuelle de 15 à 20% du résultat net ajusté hors éléments non récurrents.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Bureau Veritas détient une position clé de numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits pendant leur fabrication et durant toute leur durée de vie ; - Le groupe a un atout de poids face aux cycles économiques : plus de 40% de son chiffre d'affaires se fonde sur des contrats à long terme générateurs de revenus récurrents ; - L'environnement est porteur avec une tendance structurelle à un renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs. Même en période de crise, les clients continuent à faire évaluer leurs produits et processus ; - Déjà très diversifié en termes de secteurs, le spécialiste de la certification se développe dans des métiers en croissance, comme les matières premières ou l'énergie offshore ; - Avec des implantations dans 140 pays, Bureau Veritas est parmi les sociétés françaises les plus internationales ; - La catastrophe écologique historique aux Etats-Unis avec la marée noire provoquée par l'explosion d'une plateforme de BP dans le Golfe du Mexique devrait se traduire par un renforcement des réglementations. Bureau Veritas paraît le plus à même d'en profiter car la société est très impliquée dans le contrôle des installations offshore en amont ; - Le groupe dispose de la capacité de faire passer des hausses de prix ; - Le groupe a réduit son endettement. Il peut relancer activement sa stratégie de croissance externe, domaine dans lequel il bénéficie d'une très bonne expertise. Plus de 50 sociétés ont été intégrées depuis 2000 ; - Bureau Veritas verse un dividende en hausse constante à ses actionnaires ; - Bureau Veritas dispose d'un actionnariat stable. Wendel est présent au capital depuis 1995 avec une participation de 51,6%.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe est plus présent dans des secteurs cycliques que ses concurrents SGS et Intertek. Il est notamment exposé à la Marine et à la Construction, secteurs où la visibilité sur la reprise est encore faible ; - Le titre est sujet aux rumeurs de cession potentielle d'une partie de la participation de Wendel et ce afin de résoudre son problème de dette ; - La valorisation en Bourse est élevée ; c'est le prix à payer pour la bonne visibilité qu'offre le modèle de croissance du groupe. Certains analystes estiment également que le profil de croissance de la société est correctement valorisé en Bourse ;

Comment suivre la valeur

- Bureau Veritas a un statut de valeur de croissance et un profil défensif ; - L'activité de Bureau Veritas est étroitement liée à la perpétuelle évolution des contraintes de sécurité réglementaires ; - Bureau Veritas est sensible à l'évolution du dollar. Le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires hors d'Europe ; - La stratégie de son principal actionnaire Wendel doit également être suivie ; - Le groupe présente un intérêt spéculatif avec un possible intérêt de son concurrent SGS à moyen terme selon certains analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux États-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%. FTB/ACT/