Japon : assurance non-vie, potentiel considérable (Sparinvest)

05/05/2011 - 11:01 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Nos investissements au Japon incluent une exposition au secteur de l'assurance non-vie par l'intermédiaire de compagnies comme MS&AD, Tokio Marine et NKSJ. Si l'on aurait intuitivement tendance à supposer que les compagnies d'assurance souffrent beaucoup en cas de séisme majeur, en pratique, le nombre de demandes individuelles d'indemnités auxquelles sont confrontés les assureurs est relativement limité. Nous n'irons pas dans le détail ici, mais expliquons brièvement le fonctionnement de l'assurance séisme au Japon", note Sparinvest. "Les tremblements de terre et dommages associés ne sont pas couverts par les politiques d'assurance standard. Une police d'assurance automobile typique, par exemple, ne couvre pas les dommages subis du fait d'un séisme." "S'agissant des assurances des entreprises, elles sont étudiées au cas par cas, et en fonction du contrat individuel conclu, les dommages liés aux séismes peuvent être couverts, mais les assureurs japonais ont contracté des réassurances pour couvrir l'essentiel du risque, réduisant ainsi considérablement leur propre risque direct." "Les assurances des ménages n'incluent pas les tremblements de terre, comme nous l'avons dit. Il existe une police d'assurance spécial séismes mise sur pied par le gouvernement en collaboration avec les compagnies d'assurance, qui permet d'acheter une couverture séismes en plus de la police du foyer. Cette couverture supplémentaire a été ajoutée à moins de la moitié des polices d'assurance individuelles, c'est-à-dire que moins de 25% des foyers sont couverts en cas de séisme." "De plus, la police a été conçue de manière à limiter nettement le risque pour les compagnies d'assurance. La structure de base est la suivante : un plafond est calculé à partir du total des demandes d'indemnisation qui suivent chaque séisme. De ce plafond, la plus grande partie est payée par le gouvernement et s'agissant du reste, la moitié est prise en charge par la réassurance et l'autre moitié est couverte par les assureurs eux-mêmes." "Par ailleurs, ces compagnies d'assurance sont extrêmement bien capitalisées et disposent d'importantes réserves en cas de catastrophe, une vigueur financière d'autant plus prononcée que le secteur vient de faire l'objet d'une nouvelle vague de consolidation. Etant donné le risque direct relativement faible assumé par les compagnies, leur santé financière et leurs évaluations déjà faibles, nous estimons que les assureurs non-vie présentent un potentiel considérable." AUT/ALO