(AOF) - La prudence s'est finalement imposée sur les marchés. En hausse une bonne partie de la séance, les indices ont vu leurs gains se réduire dans le sillage de l'évolution négative de Wall Street. Le CAC 40 achève finalement son parcours sur une note quasi stable (+0,14% à 4058 points). Les autres grandes places européennes ont fait preuve de moins de résistance, le Dax cédant 0,09% et le Footsie 100, 0,71%. A New York, le Dow Jones abandonne 0,59% à l'approche de la mi-séance. L'indice vedette de la Bourse américaine semble bien parti pour mettre fin à une série de trois séances consécutives de hausse, pénalisé notamment par la chute de Disney (-4%). Le groupe a publié des résultats trimestriels inférieurs aux attentes. En l'absence d'indicateur économique majeur, les investisseurs ont focalisé leur attention sur la Grèce. Selon la presse locale, Athènes serait sur le point d'obtenir une nouvelle aide internationale de l'ordre de 50 à 60 milliards d'euros en échange de nouvelles privatisations. Cette rumeur semble bien perçue par les marchés car elle éloigne l'hypothèse d'une restructuration de la dette. Sur le continent chinois, l'annonce d'une inflation supérieure aux attentes au mois d'avril a ravivé les craintes d'un prochain tour de vis monétaire susceptible de pénaliser la reprise mondiale en cours. Dans cet environnement mitigé, les valeurs du luxe se sont favorablement distinguées, soutenues par les publications de Bulgari et Hermès (+ 3,3%). Le joaillier italien, racheté par LVMH (+ 2,3%) début mars, a vu son bénéfice net bondir de 28% au premier trimestre tandis que le chiffre d'affaires du maroquinier français a grimpé de 25,5%, malgré l'impact du drame japonais. [-73]· l'inverse, les cycliques comme Michelin (- 2,1%) ou Saint-Gobain (-1,4%), ont été pénalisés par les prévisions prudentes d'ArcelorMittal (-3,2%). FTB/MAF/