(AOF / Funds) - "Les incertitudes sont de retour sur les marchés actions. Les craintes sur la croissance des émergents et des pays développés ont violemment affecté le comportement de certains marché, dont ceux de matières premières. Le pétrole est au coeur des arbitrages. Malgré de nombreuses publications de résultats d'entreprises, la réaction de court terme est classique. Les corrélations de crise sont clairement visibles entre les marchés des changes, de taux et de matières premières", note Aurel BGC. "Seule différence par rapports aux précédents mouvements de défiance, la volatilité implicite sur le marché actions n'a pas vraiment rebondi et les indices boursiers fonts preuve d'une grande résistance." "Les récentes incertitudes se traduisent plus par des rotations sectorielles que par une baisse violente des indices d'ensembles. Plusieurs éléments expliquent cette confiance des investisseurs sur les marchés actions, mais deux retiennent particulièrement l'attention. Les niveaux de valorisation de la bourse restent faibles par rapport aux normes historiques. Le potentiel de baisse des indices, en l'absence de risque de violente contraction de l'activité, reste limité, même dans un scénario de faible croissance. Et les publications des entreprises restent positives et soutiennent la valorisation de différents secteurs." "Face à ces éléments, nous privilégions, tout de même, une stratégie plus défensive dans les prochaines semaines. Les indicateurs accréditant un ralentissement de l'activité vont se multiplier dans les pays développés. De plus, si les prix énergétiques et des matières premières agricoles reculent de manière significative et durable, ce mouvement sera clairement favorable à des secteurs défensifs, comme le secteur agroalimentaire, la distribution, les compagnies aériennes... tous les secteurs price takers qui ont subi ces derniers mois des pressions très fortes sur leurs marges. Un recul des prix des matières premières serait donc très positif pour eux." AUT/ALO