HSBC Global AM : obligataire privé plutôt que souverain

18/05/2011 - 17:12 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Le ton du Federal Open Market Committee (FOMC) dans sa dernière déclaration a été accommodant et conforte notre opinion de politique monétaire accommodante au sein des pays développés, toujours propice aux actifs risqués. Compte tenu de l'absence de menace inflationniste significative aux Etats-Unis et de la lente amélioration de l'emploi, la politique monétaire devrait rester accommodante, avec des Fed funds stables pendant le reste de l'année", note HSBC Global AM. "Même si la dernière déclaration du FOMC pourrait être bénéfique aux bons du Trésor à court terme, nous restons prudents vis-à-vis des obligations d'Etat, les problèmes budgétaires américains continuant de peser sur la classe d'actifs. Globalement, nous conservons notre opinion légèrement modérée vis-à-vis des bons du Trésor par rapport aux autres classes d'actifs. Au sein des marchés obligataires, nous continuons de préférer les obligations privées, tant investment grade qu'à haut rendement." "Bien que les marchés obligataires des pays périphériques de la zone euro soient valorisés de manière à compenser un certain risque, la solution aux difficultés budgétaires n'est pas claire, raison pour laquelle il est difficile de savoir si cette valorisation est suffisamment attractive. La Banque centrale européenne (BCE) est la seule banque centrale des marchés développés à avoir relevé ses taux pour l'instant. La question est aujourd'hui de savoir quelle sera l'ampleur des prochaines hausses de taux. Par son ton ferme, le Président de la BCE Jean-Claude Trichet a suggéré que de nouvelles hausses étaient possibles avant la fin de l'année." "En revanche, la BCE a maintenu son programme de rachat d'obligations afin de soutenir les pays périphériques les plus vulnérables de la région. Dans ce contexte, nous conservons une opinion prudente vis-à-vis des obligations d'Etat de la zone euro. Globalement, au sein de la classe d'actifs obligataire, nous continuons de préférer les obligations privées à la dette souveraine." AUT/ALO