(AOF / Funds) - "Difficile de faire correspondre les annonces de cette nuit avec l'évolution nocturne des prix. Les meilleures performances ont été enregistrées par le franc suisse (normalement soutenu par l'aversion au risque) ainsi que le dollar néo-zélandais et le réal brésilien, considérés comme des actifs risquées", note vendredi Société Générale Cross Asset Research. "Comme la semaine dernière, le marché a sensiblement réduit ses positions sur les devises risquées et pourrait rester à la traîne en réaction à des rumeurs de diversification des réserves des banques centrales, à une possible perte du statut de devise de réserve par le dollar et même à l'espoir de meilleurs indicateurs." "La semaine dernière, l'indice DXY a inscrit un plus bas juste en dessous de 75, vendredi matin. Ensuite, nous nous sommes préparés à une avalanche de déclarations publiques défavorables sur la Grèce pendant le week-end. Lundi matin, l'indice DXY avait réussi à revenir au-dessus du précédent plus haut de lundi. Maintenant, le DXY teste encore la barre des 75. Cela vous donne-t-il une impression de déjà-vu ?" "Nous préférons être courts sur l'EUR/SEK et l'EUR/NOK, et vendre le dollar contre des devises sur lesquelles le positionnement est actuellement limité (par exemple, les parités GBP/USD et NZD/USD). L'évolution du dollar néo-zélandais est saisissante et difficile à expliquer par des facteurs domestiques. Elle résulte sans doute plutôt d'un faible positionnement du marché sur cette devise et du fait qu'elle bénéficie énormément de la diversification des réserves de change." "Quant à l'USD/JPY, nous pensions qu'il se calquait sur la partie courte de la courbe américaine. Mais nous avions tort, car le rendement du T-Note 2 ans a chuté en dessous de 0,5% en réaction à de faibles demandes d'allocations chômage et aux chiffres du PIB hier. Cette nuit, le CPI de Tokyo pour le mois de mai a augmenté à 0,1% et les ventes au détail d'avril ont rebondi de 4,1%, corrigeant plus de la moitié de la baisse observée en mars. L'attention se focalisera aujourd'hui sur les chiffres de consommation américains pour le mois d'avril." "La faiblesse de la croissance réelle des revenus et l'incapacité à traduire les dépenses en croissance réelle de la consommation sont des problèmes caractéristiques du Royaume-Uni, mais le chiffre d'affaires de John Lewis a légèrement augmenté ce matin et le sterling trouve globalement un peu de soutien. Vendre l'EUR/GBP attirera davantage les investisseurs si la parité termine la semaine en dessous de 0,8650." AUT/ALO