(AOF / Funds) - "Comme à chaque fois que la gravité de la crise européenne revient sur le devant de la scène, l'euro s'est sensiblement affaibli pendant les trois premières semaines du mois de mai. Les couvertures de change qui avaient bien joué leur rôle le mois précédent ont donc été débouclées afin que nos portefeuilles globaux, dont structurellement l'euro ne représente qu'une part minoritaire de l'exposition, profitent de cette tendance", juge Didier Saint-Georges, membre du comité d'investissement de Carmignac Gestion. "Dans le même temps, la réduction de notre exposition aux monnaies émergentes, que nous indiquions dans notre précédente lettre mensuelle, s'est avérée justifiée. Le yen a naturellement été l'un des gagnants de cette courte période de remontée de l'aversion au risque, ce dont nos portefeuilles n'ont en revanche guère profité." "Sur la fin de mois, l'euro a commencé de se raffermir, toujours à la faveur d'espoirs de résolution indolore de la crise grecque. Nous demeurons donc méfiants d'un point de vue tactique sur la parité euro dollar à la fois du fait des signaux que pourrait de nouveau envoyer la Banque centrale européenne, qui nous indiquera prochainement si la normalisation de ses taux directeurs est en cours ou pas, et du fait de l'économie américaine, dont nous anticipons qu'elle pourrait bientôt décélérer davantage que ne le reflètent les marchés." AUT/ALO