(AOF) - Poncin Yachts a réalisé au premier semestre de son exercice 2010/2011 une perte nette de 1,929 million contre une perte de 2,659 millions un an plus tôt. De même, la perte opérationnelle s'est réduite à 1,492 million après - 2,434 millions au premier semestre 2009/2010. Le chiffre d'affaires a progressé de 7,3% à 13,367 millions. Dans un premier semestre hivernal toujours peu significatif en terme de chiffre d'affaires et avec une concentration forte des frais généraux et notamment commerciaux, le groupe poursuit l'amélioration de ses résultats. Selon lui, cette tendance qui se renforcera sur le second semestre avec l'augmentation des facturations en période estivale. Poncin Yachts a profité pleinement de la bonne orientation des salons nautiques hivernaux pour constituer un bon carnet de commandes sur l'exercice en cours. La bonne croissance de l'activité et des marges de la marque Catana (voiliers catamarans haut de gamme) associée à une gamme White Shark (bateaux à moteur) libérée des conséquences du transfert de la production de Vannes (56) à Marans (17) ont permis au groupe de confirmer très tôt une croissance de son activité et surtout le retour dès cette année d'un résultat net consolidé positif. Cette tendance est donc renforcée par ces résultats semestriels 2011, la seconde partie de l'exercice étant traditionnellement plus bénéfique sur le plan comptable compte tenu des livraisons naturellement plus soutenues de bateaux en période estivale. Enfin, Poncin Yachts a souligné l'amélioration significative de sa structure financière avec, conjointement un renforcement des fonds propres et un fort désendettement, tous deux justifiés par l'opération d'augmentation de capital de décembre dernier et la cession de l'ancien site White Shark de Vannes en novembre 2010. L'endettement net et les capitaux propres se montent à respectivement 16,119 et 9,244 millions d'euros, contre 20,997 millions d'euros et 4,686 millions d'euros un an plus tôt.
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur Internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France. FTB/ACT/