(AOF) - Les marchés actions européens sont repartis une nouvelle fois à la baisse aujourd'hui, effaçant les gains réalisés lors de la séance de vendredi. Les investisseurs étaient revenus sur le risque en fin de semaine dernière à la faveur de l'éventualité d'un dénouement rapide de la crise grecque. Mais aucun accord n'a été trouvé ce week-end, et les craintes subsistent concernant la dette souveraine de certains pays de la zone euro. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 ont reculé respectivement de 0,63% à 3 799,66 points et de 0,51% à 2 244,04 points. A Amsterdam, le titre ING a reculé de 1,39% à 8,08 euros dans un marché européen défavorable au secteur bancaire. Selon un journal néerlandais, cité par l'agence Reuters, le groupe serait en discussions pour la vente de son activité de vente de voitures en crédit-bail. Le montant de la transaction pourrait s'élever à 4 milliards d'euros, rapporte le Het Financieele Dagblaad. A Paris, Publicis Groupe a progressé de 0,01% à 38,29 euros. Le groupe publicitaire a signé un accord portant sur l'acquisition de Genedigi Group, l'une des plus grandes agences indépendantes de relations publiques et communication marketing en Chine. Genedigi sera intégrée dans MSLGROUP, le réseau mondial phare de Publicis Groupe, spécialisé en relations publiques, communication d'influence et événementiel. Les conditions de la transaction n'ont pas été dévoilées. Legrand (-0,54% 27,75 euros) a limité son repli. Le spécialiste des infrastructures électriques va consacrer 400 millions d'euros par an à des acquisitions, contre 200 millions euros auparavant, rapporte ce matin Le Figaro. Legrand a réuni des analystes financiers à Limoges afin de leur présenter les perspectives du groupe à moyen terme. Sur les douze derniers mois, le groupe a ainsi réalisé sept acquisitions, notamment dans les nouveaux segments.
Selon les chiffres publiés par la Banque centrale européenne, les comptes courants de la zone euro ont été déficitaires de 5,1 milliards d'euros en avril. La balance du mois de mars, initialement annoncée à 4,7 milliards d'euros de déficit, a été révisée à -3 milliards d'euros. A la clôture, l'euro cote 1,4318 dollar.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5