(AOF) - Accenture a publié au titre du troisième trimestre de son exercice fiscal un bénéfice net de 628 millions de dollars, soit 93 cents par action. Ce chiffre se compare à un résultat de 490,6 millions de dollars, soit 73 cents par action, un an plus tôt. Les recettes ont bondi de 21% à 6,72 milliards de dollars. Ces chiffres sont supérieurs aux attentes des analystes, qui tablaient sur un bénéfice de 90 cents par action pour un chiffre d'affaires de 6,43 milliards de dollars. L'américain vise pour son quatrième trimestre un chiffre d'affaires compris entre 6,4 et 6,6 milliards de dollars là où le consensus donne un chiffre de 6,18 milliards de dollars seulement. Pour l'ensemble de l'année, Accenture vise désormais un bénéfice par action compris entre 3,36 et 3,40 dollars pour une croissance de l'activité comprise entre 14 et 15%. Les objectifs du groupe se situaient jusqu'à présent entre 3,22 et 3,30 dollars par action pour une croissance comprise entre 11 et 14%. Pierre Nanterme, le PDG, a remarqué que celui-ci avait continué à gagner des parts de marché. Il a par ailleurs précisé que le groupe avait enregistré une hausse à deux chiffres du chiffre d'affaires dans toutes les régions.
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux États-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%. FTB/ACT/