NETBOOSTER vise une amélioration de sa rentabilité

01/07/2011 - 08:15 - Option Finance

(AOF) - Netbooster a présenté ses nouvelles orientations stratégiques pour la période 2011-2013. NetBooster se fixe comme objectif prioritaire d'améliorer significativement sa rentabilité. En 2010, avant l'intégration de la société Metapeople (5,7 millions d'euros de marge brute et une rentabilité opérationnelle à deux chiffres), NetBooster a réalisé une marge brute 2010 de 22,8 millions d'euros et un résultat d'exploitation de 0,5 millions d'euros, rappelle-t-il. Pour améliorer la rentabilité, trois leviers principaux d'optimisation vont être activés en parallèle : amélioration de la productivité par la généralisation des best practices au niveau du groupe, mise en place généralisée d'un modèle de rémunération à la performance (partage avec le client des gains réalisés) et développement de solutions innovantes à plus forte valeur ajoutée (web social et temps réel). L'ambition du groupe est de porter le résultat d'exploitation à 20% de la marge brute à fin 2013 afin de faire de NetBooster une référence dans son secteur en termes de performances économiques.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier. FTB/ACT/