DNCA Evolutif réduit sa part en actions (DNCA Finance)

18/07/2011 - 15:58 - Option Finance

(AOF / Funds) - "La macroéconomie montre clairement des signes de fragilité et les entreprises sont pour beaucoup à des niveaux de rentabilité jamais atteints, faisant craindre qu'elles ne pourront aller plus haut.Sur les marchés actuellement, la baisse l'emporte donc. Est-ce une opportunité ou le signe avant coureur d'un mouvement de fonds négatif ? C'est une opportunité si nous estimons que les révisions à la baisse actuelles sont négligeables et le resteront par rapport à un marché actions qui a rarement été aussi peu cher au cours des dix dernières années", notaient les gérants de DNCA Finance. "En 2009, après la crise Lehman, au pire du pessimisme ambiant, les actions avaient effectué une exagération baissière dont elles ont le secret (elles peuvent aussi faire des exagérations haussières comme en 2000 !). Un investisseur achetait à ce moment là neuf fois les bénéfices de l'année suivante contre une moyenne historique plus proche de treize fois. Aujourd'hui, il paie seulement entre dix et onze fois, ce qui sur le papier est peu." "C'est loin d'être une opportunité si les risques anticipés actuellement s'amplifient. La croissance mondiale n'est pas encore remise en question, mais... les prévisions sont de moins en moins optimistes : dans les pays matures, la situation n'est pas florissante. Sans mentionner (à nouveau) les problématiques de financement des Etats et le problème grec qui est loin d'être résolu, la question du double dip, c'est-à-dire un retour en récession, refait surface. Aux Etats-Unis, les deux premiers plans de stimulation de l'économie par injection de capitaux peu chers n'ont pas franchement redynamisé l'économie. Alors que se passera-t-il quand l'argent facile sera progressivement retiré du circuit à partir de fin juin ?" "En Asie, le taux de croissance ralentit, freiné par une politique de taux plus restrictive face à une inflation grandissante. Au Brésil, le ralentissement se profile également. Pour notre part, nous ne souscrivons pas au scénario noir d'un retour en récession même si nous estimons que le ralentissement actuel est une réalité et pèsera sur les anticipations de croissance des bénéfices. La croissance ralentit certes, mais les émergents demeureront dynamiques." "Dans ce contexte nous avons légèrement diminué la part des actions, notamment les plus sensibles aux cycles ou ayant enregistré de bonnes performances boursières pour nous concentrer sur les titres à meilleure visibilité. Nous avons vendu SAP, Valeo, SES et allégé BASF, Linde ou ThyssenKrupp. Nous avons acheté Bayer et renforcé Heineken, MTU Aero Engines. Notre position est plutôt défensive avec une pondération de 71% en actions. Pour ceux qui ont une opinion plus optimiste des marchés, vous trouverez au sein de notre gamme des fonds plus investis." AUT/ALO