Analyse clôture AOF France / Europe - Le CAC40 a gagné 3,12% cette semaine

22/07/2011 - 17:47 - Option Finance

(AOF) - Les marchés européens ont fini la semaine sur une quatrième séance consécutive de hausse grâce à l'accord trouvé sur un nouveau plan de soutien de 159 milliards d'euros à la Grèce. Certaines valeurs financières françaises (Axa, Société Générale, BNP Paribas et Natixis) ont fait l'objet de prises de bénéfices après leur fort rebond des derniers jours. Les économistes estiment que les mesures décidées par les responsables européens sont plus constructives qu'anticipé. Le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,68% à 3842,70 points et le FTSE Eurotop 100 a gagné 031% à 2298,52 points. A la Bourse de Londres Vodafone s'est adjugé 2,26% à 164,95 pence. L'opérateur télécoms a annoncé une croissance organique de 1,5% pour son activité de service (c'est-à-dire hors ventes de combinés et accessoires) au premier trimestre, clos fin juin, ce qui est supérieur aux attentes des analystes. Le consensus Bloomberg s'élevait à 1,4%. Vodafone a enregistré une croissance de 24,5% des revenus " data " (Internet, vidéo...) grâce en particulier au succès des smartphones. En Europe, près d'un client sur cinq en est équipé contre 13,6%, un an plus tôt. Accor (+ 2,71% à 31,46 euros) a affiché la plus forte hausse du CAC 40 après avoir annoncé être entré en négociations exclusives avec Sodexo (+0,72% à 54,80 euros) en vue de céder le traiteur haut de gamme Lenôtre. Ce dernier est estimé à 75 millions d'euros en valeur d'entreprise. Lorsque cette cession sera finalisée, Accor deviendra un groupe hôtelier à 100%. Une telle cession interviendrait après la scission d'Edenred et les ventes de Lucien Barrière et de Carlson Wagons-Lits. Lafarge (+0,96% à 40,12 euros) a également été bien orienté. Le numéro un mondial du ciment a annoncé la vente de ses actifs Plâtre en Australie à Knauf pour une valeur nette de 120 millions d'euros. Les activités plâtre de Lafarge en Australie sont composées notamment de 2 usines de plaque de plâtre et autres produits associés, ainsi que d'un réseau national de distribution et de vente. En 2010, les activités plâtre en Australie ont généré 13 millions d'euros d'Ebitda. La réalisation définitive de cette opération devrait intervenir avant la fin du troisième trimestre 2011.

Les chiffres macroéconomiques

L'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s'est élevé à 112,9 en juillet, ce qui est inférieur au consensus de 113,8. Il a reculé par rapport à juin (114,5). Selon les chefs d'entreprise interrogés en juillet 2011 par l'Insee, la conjoncture industrielle s'est dégradée : l'indicateur synthétique du climat des affaires dans ce secteur s'est replié de cinq points à 105. Le consensus Reuters était de 107. L'indicateur synthétique reste néanmoins supérieur à sa moyenne de longue période (100). Dans la zone euro, les entrées de commandes dans l'industrie ont augmenté de 3,6% en mai 2011 comparé à avril 2011. En avril, elles avaient reculé de 0,1%. En excluant la construction navale ainsi que l'équipement ferroviaire et aérospatial, dont les variations tendent à être plus volatiles, les entrées de commandes dans l'industrie ont progressé de 3% dans la zone euro. A la clôture, l'euro cote 1,4370 face au billet vert.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses). Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement. FTB/MAF/5