NEOPOST relève sa prévision de croissance annuelle des ventes

01/09/2011 - 18:14 - Option Finance

(AOF) - Neopost a relevé sa prévision de croissance des ventes 2011 après avoir enregistré une accélération de sa croissance au deuxième trimestre. Le fournisseur de solutions de traitement du courrier anticipe désormais une croissance comprise entre 4% et 6% hors effets de change contre de +3% et +5% auparavant. Le groupe a confirmé attendre une marge opérationnelle courante située entre 25,5% et 26% du chiffre d'affaires. Au deuxième trimestre (clos le 31 juillet 2011), le chiffre d'affaires consolidé a atteint 249,4 millions d'euros, en hausse de 2,2%. A taux de change constants, le chiffre d'affaires a augmenté de 7,8%. Au premier trimestre, la croissance s'était élevée à 5,9%. Denis Thiery, Président-Directeur Général de Neopost, a déclaré : " Notre croissance s'est accélérée au deuxième trimestre et toutes les composantes de notre chiffre d'affaires sont en progression. L'Amérique du Nord reste un moteur important de notre performance mais tous les autres marchés sont en hausse. " La forte dynamique de nos ventes d'équipements, la bonne tenue de nos revenus récurrents, les lancements de produits, ainsi que le bon déroulement de l'intégration de GBC en Australie, sont autant de raisons qui nous rendent confiants pour les trimestres à venir ", a ajouté Denis Thiery.

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Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des machines de traitement du courrier et numéro un européen, Neopost bénéficie de solides fondamentaux et de bonnes perspectives de développement à moyen terme, avec un endettement faible ; - 70% du chiffre d'affaires provient de revenus récurrents, tirés de ses activités de service à forte valeur ajoutée. C'est l'une des forces du business model de Neopost, notamment en période de crise conjoncturelle ; - La marge opérationnelle du groupe est de quelque 25% ; - Neopost bénéficie de la libéralisation du marché postal européen depuis le 1er janvier 2011 ; - L'offre de Neopost permet au groupe d'être bien placé pour les échos de décertification qui s'annoncent en 2011 et 2012. L'écho signifie que cinq ans après le pic de ventes de 2005/2007, un nouveau pic se profile pour renouveler les machines ou les contrats de leasing ; - Le groupe est offensif commercialement avec le lancement de nouvelles gammes de produits haut de gamme, mais aussi en renforçant sa présence sur le bas de gamme, ce qui lui permet d'occuper tous les segments. Il prend des parts de marché au numéro un Pitney Bowes ; - Depuis 2005, Neopost s'attache à reverser 100% de l'augmentation de sa situation nette à travers le rachat d'actions et le versement d'un dividende. La valeur offre un rendement de plus de 6%.

Les points faibles de la valeur

- En période de difficultés conjoncturelles, le volume du courrier diminue en raison des restrictions des budgets de communication des entreprises. Avec, pour conséquence, des reports d'achats d'équipements postaux ; - Les perspectives restent incertaines en Europe ; - La société réalise 40% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Elle est pénalisée par la baisse du dollar face à l'euro et dépendante du rythme de la reprise outre-Atlantique ; - L'avertissement inédit sur résultats lancé en 2007 a sérieusement entamé la confiance des investisseurs.

Comment suivre la valeur

- Les perspectives de croissance attachées à la libéralisation du marché postal en Europe pourraient permettre à Neopost de retrouver à moyen terme son statut de valeur de croissance ; - La valeur est sensible à l'évolution du dollar ; - L'exercice du groupe est décalé et clos le 31 janvier ; - Dans une moindre mesure, la société profite des changements de tarifs postaux qui sont une source de revenus de maintenance ; - Le groupe souhaite poursuivre sa politique de croissance externe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Alors qu'initialement ils prévoyaient une deuxième mauvaise année en 2010, les professionnels de la mécanique et de la machine-outil en France prévoient désormais une légère amélioration. La Fédération des industries mécaniques (FIM) estime que le redressement de la production dans l'Hexagone devrait se situer entre 3% et 5% cette année par rapport à 2009. En début d'année, elle s'attendait plutôt à une baisse de 5% par rapport à une année 2009 durant laquelle la production avait déjà chuté de 15%. Les statistiques de l'Insee confirment qu'un point bas a été atteint car, au second trimestre, les investissements des entreprises ont contribué positivement au PIB pour la première fois depuis le premier trimestre 2008. D'après le ministère de l'Industrie, les industriels français anticipent une hausse de 5% de leurs investissements en 2010 après une chute de 21% en 2009. Dans le BTP, le Seimat, le syndicat qui représente les importateurs de machines, anticipe un redressement de 10% de l'activité cette année, même si les perspectives sont encore floues. FTB/ACT/