UFG-LFP a réduit sa poche actions et simplifié l'obligataire cet été

13/09/2011 - 14:31 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Aujourd'hui, plusieurs scénarios économiques sont possibles. Ce qui semble acquis c'est que l'inflation et les prix des produits de base seront orientés à la baisse. Ce qui n'est plus du tout acquis c'est la perspective de croissance et la viabilité même de la zone euro. On peut espérer que les interventions de la BCE et la mise en place du FESF calment le jeu en Europe, que la volatilité reflue et que l'économie revienne progressivement vers sa trajectoire antérieure. C'est l'hypothèse que nous privilégions", note UFG-LFP. "L'alternative beaucoup moins favorable serait que la baisse des actifs et le stress persistant ne conduisent à une hausse du taux d'épargne des ménages, à des révisions en baisse des investissements des entreprises et à une crise de la dette publique échappant au contrôle de la BCE, conduisant alors à un scénario de franche récession européenne." "L'environnement s'est fortement dégradé cet été avec une volatilité extrême et une forte corrélation à la baisse des classes d'actifs risqués. La prudence s'impose donc. Nous avions, dès le début de l'été, diminué la part du risque dans le portefeuille pour adopter un biais défensif. Sur les actions, le delta de 35% début juillet a ainsi été porté à 20% fin aout, après un point bas à 12% au cours du mois d'août." "Les fonds actions américaines et émergentes qui avaient mieux résisté que les actions européennes ont été cédés au profit d'un repositionnement sur des contrats futures pour gérer plus activement l'exposition du portefeuille. Sur les taux nous avions, en amont de l'été, cédé le crédit lui aussi résilient. Début août nous avons vendu les obligations périphériques soutenues par les interventions de la BCE." "Nous sommes plutôt faiblement exposés sur les actions et sur les taux, et la part de cash est donc très significative. Cette situation d'attente devrait perdurer une partie de l'automne, ce qui permettra, l'heure venue, de capter quelques opportunités. Sur la poche actions, les fortes incertitudes qui pèsent sur l'Europe nous conduisent à rééquilibrer l'allocation au profit des actions US. Nous guettons également le moment de renforcer notre poche d'actions émergentes." "La poche obligataire est simplifiée et recomposée de produits obligataires plus classiques, au détriment des stratégies de portage qui n'ont pas suffisamment protégé la performance cet été." AUT/ALO