(AOF) - Pizzorno Environnement a réalisé au premier semestre 2011 un résultat net plus que divisé par 2 à 1,5 million d'euros. La temporisation de la croissance de l'activité conjuguée à la reprise des investissements pour les nouveaux contrats a impacté le résultat opérationnel qui s'établit à 4,8 millions contre 7,1 millions l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires du spécialiste de l'environnement a progressé de 5% à 95 millions. Durant les 6 premiers mois, le groupe a maintenu un fort niveau de trésorerie disponible à hauteur de 17,3 millions contre 11,5 millions au 30 juin 2010. Dans un environnement macro-économique incertain, le second semestre 2011 devrait être relativement stable en termes d'activité avec une diminution des tonnages collectés et traités. Par ailleurs, les investissements nécessaires à la mise en place des nouveaux contrats et aux extensions des ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux) impacteront les résultats pour l'ensemble de l'exercice 2011. Au 30 juin 2011, le portefeuille de commandes, qui ne prend en compte que les contrats fermes, atteint 700 millions d'euros et représente plus de 3 années de chiffre d'affaires. Dans le domaine de la valorisation des déchets, le groupe a déposé les demandes d'autorisation pour l'exploitation de deux projets dans les départements de la Haute Loire et du Puy de Dôme.
Services aux collectivités
Le deuxième acteur mondial dans le domaine de l'électricité est né. Deux ans après la fusion entre Gaz de France et Suez, GDF Suez vient de reprendre le britannique International Power. Il est ainsi propulsé du neuvième au deuxième rang des producteurs mondiaux d'électricité, derrière EDF. Il devient également le leader mondial des groupes de services aux collectivités (utilities) en tenant compte de la production de gaz. Toutefois, cette opération va accroître la dette de GDF Suez, qui va passer de 33,5 à 42,4 milliards d'euros. Le groupe français compte donc lancer des cessions de 4 à 5 milliards d'euros. FTB/ACT/