Baring Mena Fund reste optimiste sur l'attrait à long terme de la région

21/09/2011 - 15:13 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Nous restons optimistes quant à l'attrait à long terme de la région en matière d'investissement, estimant que de telles périodes pourraient permettre d'acheter plus de sociétés attrayantes à des valorisations raisonnables. Nous estimons que l'ensemble de la région Mena présente toujours des opportunités d'investissement uniques en raison de sa croissance économique soutenue, de sa démographie favorable (population jeune et peu endettée) et du niveau élevé de ses dépenses d'infrastructure, et ce malgré les incertitudes politiques qui la caractérisent", note Barings. "En août, l'incertitude macro-économique mondiale et les rachats d'actions ont dominé les marchés, les investisseurs réduisant les risques. Les inquiétudes à l'égard de la croissance mondiale et le manque de confiance dans le leadership politique ont propulsé les cours de l'or à la hausse, les investisseurs craignant un retour à la récession." "Les marchés de la région Mena se sont mieux comportés dans un contexte de faibles volumes, les heures ouvrables étant limitées pendant le Ramadan. La Turquie, une surpondération clé par rapport à l'indice pour le fonds, a subi une forte baisse. La Turquie est davantage exposée à la croissance en Europe occidentale que les autres marchés de la région et les investisseurs ont exprimé des doutes quant à l'initiative prise par la banque centrale, qui a une nouvelle fois réduit les taux. Contrairement aux Bourses, le cours du pétrole s'est très bien tenu, cédant moins de 2%." "Les marchés ont évolué de façons différentes au cours du mois. Dans l'ensemble, les titres et les marchés les plus liquides et les plus larges ont été les moins performants. Le fonds est resté à la traîne par rapport à son indice en raison de la surpondération de la Turquie et de l'Arabie Saoudite, et de la sélection de titres aux EAU. L'agitation mondiale a éclipsé l'actualité politique régionale au cours du mois." "La Turquie a été de loin le pays le moins performant, et les marchés restent préoccupés par le financement du déficit de la balance courante qui est alimenté par la demande intérieure, tandis que les taux à court terme ont été une nouvelle fois réduits par la banque centrale. Nous estimons que l'actualité négative est prise en compte dans les cours et que les banques bénéficient de valorisations attrayantes par rapport à leurs fondamentaux à long terme." AUT/ALO