GROUPE STERIA retenu par le ministère du Budget

03/10/2011 - 08:27 - Option Finance

(AOF) - Le ministère français du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat, via l'Opérateur National de Paie (ONP), a retenu Steria pour assurer la réalisation du Système d'Information des Ressources Humaines (SIRH) pour plusieurs ministères, annonce le groupe dans un communiqué. Ce contrat de 4 ans, d'un montant d'environ 9 millions d'euros, s'inscrit dans le programme de modernisation de l'Etat français, précise-t-il. " Dans la lignée du récent gain de la TMA Chorus pour la modernisation du volet budgétaire de l'Etat, Steria confirme avec ce chantier dédié aux RH Publiques son expertise dans la mise en oeuvre de programmes interministériels stratégiques. L'expertise de Steria dans la conduite de ces projets de transformation majeurs constitue un réel atout pour garantir l'application de réformes indispensables dans le contexte économique actuel " souligne Olivier Vallet, directeur général de Steria France.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Le modèle économique de Steria est normalement défensif et protecteur au niveau des marges grâce notamment à un mix activité relativement récurrent (60% du chiffre d'affaires dans le secteur public et les services aux collectivités) ; - Les problématiques de réduction de coûts dans les administrations publiques sont une opportunité pour une SSII comme Steria qui apporte, à travers une externalisation des services, des économies de coûts chiffrées ; - La nouvelle dynamique commerciale de l'activité en France liée à l'instauration d'une nouvelle organisation devrait permettre de contrebalancer les risques inhérents au marché britannique (20% des ventes) ; - Le groupe se renforce dans le BPO (externalisation des processus métiers) pour en faire un relais de croissance ; - Steria est la deuxième SSII française en Inde, après Capgemini, sur la base des effectifs présents dans le pays. Cet atout indéniable lui permet d'amortir la chute des prix qui sévit dans les services informatiques ; - Steria est positionné sur le segment très prometteur du " cloud computing " (nuage informatique) avec le lancement d'une offre en partenariat avec Cisco.

Les points faibles de la valeur

- Avec la crise de la dette, le marché doute de plus en plus de l'aspect défensif de l'exposition de la SSII au secteur public ; - La SSII est réputée conservatrice dans ses prévisions ; - La duplication du modèle du britannique Xansa en Europe Continentale devrait prendre du temps ; - Certaines filiales étrangères, notamment en Espagne et dans les pays scandinaves, n'ont pas la taille critique ; - Une implantation importante en Inde est à double tranchant. Si cela a un effet très positif sur la rentabilité, les clients exigent dans le même temps des rabais sur les prestations réalisées, ce qui pèse sur les facturations.

Comment suivre la valeur

- Les prochains catalyseurs pour la valeur seront le développement des synergies commerciales avec Xansa, l'accélération du désendettement, des signatures de contrats BPO gérés en Inde pour des clients en Europe Continentale, la concrétisation d'une croissance de l'activité supérieure à la moyenne sectorielle ; - La consolidation du secteur est également à suivre ; - Si Steria n'est pas exposé au dollar, il est en revanche sensible à la parité livre/euro ; - Il est important de surveiller de près l'évolution de la politique d'investissement des grands clients du groupe afin d'appréhender la tendance du marché ; - En outre, dans une SSII, l'essentiel des charges d'exploitation provient des salaires. A ce titre, l'effectif et le temps de mission des consultants sont des indicateurs importants ; - Plus généralement, le recrutement est une donnée clé pour assurer leur croissance du chiffre d'affaires. Les SSII n'hésitent pas à investir dans ce domaine.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les professionnels estiment que 2010 devrait être une année de transition car les carnets de commandes des sociétés françaises sont à nouveau remplis et que les clients dégèlent progressivement les prises de décision. Ils prévoient donc que le marché des logiciels et services devrait croître de 2,2% en France comme au niveau mondial, après un recul d'un peu plus de 3% en 2009. La reprise sera moins vigoureuse en Allemagne où elle n'atteindra que 1,6% et au Royaume-Uni où elle s'établira à 1,4%. La relance de l'emploi du secteur en France, qui a été entamée à la fin du second trimestre, devrait donc se poursuivre. FTB/ACT/