(AOF / Funds) - "Le second trimestre de cette année fût le théâtre d'une chute des marchés brutale et insoupçonnée et d'un accès de panique sans autre précédent que 2008. Cet effondrement, fondé sur les craintes d'une nouvelle crise majeure, marque un contraste saisissant avec les résultats, les prévisions des entreprises et des chiffres économiques qui, s'ils ont fait état d'une décélération par rapport au premier trimestre, continuent de pointer en direction d'une reprise modeste mais continue de l'économie américaine", note Christophe Foliot, responsable de la gestion actions US et internationale. "Nombreux sont néanmoins aujourd'hui ceux qui attendent le retour en récession de l'économie mondiale ou des Etats-Unis et cette idée mérite que l'on s'y arrête quelques instants. Pour qu'une économie chute en récession, encore faut-il qu'elle soit debout et en déséquilibre, c'est-à-dire reposant sur un excès : excès d'euphorie, excès de levier financier, inflation, spéculation immobilière..." "La croissance, certes faible, que nous avons connue depuis le second trimestre de l'année 2009 s'est faite sur des bases dans l'ensemble saines : sans le soutien du secteur immobilier, en l'absence de recours à l'endettement, avec une reprise des dépenses d'investissement des entreprises encore en deçà des niveaux historiques requis et malgré le manque de financement accordés aux PME. Si prédire l'avenir reste une gageure, l'inflexion positive d'un ou plusieurs facteurs mentionnés précédemment pourrait créer une surprise dans un contexte où les marchés anticipent le pire." "Les fondamentaux des entreprises reprennent toujours le dessus à moyen-terme et nous sommes confiants dans le potentiel de revalorisation des sociétés en portefeuille dont les modèles économiques et les structures bilancielles sont sans commune mesure avec 2008. C'est pourquoi nous considérons que pour les investisseurs capables de défier la psychologie du consensus pendant plusieurs trimestres, il existe une réelle opportunité d'investissement." AUT/ALO